mercredi 17 mars 2021

Quelques souvenirs de Grèce, en vrac

(Je crois que j'en ai déjà évoqué beaucoup !)

- Premier projet de voyage raté : je n'avais pas eu mon passeport à temps. Ensuite, j'ai su  qui était au pouvoir dans ce pays. Je me suis donc abstenu.

- Premier voyage : j'ai embrassé le sol en arrivant. 

- Dans le bus, à Athènes, j'ai hurlé : "le Parthénon" quand je l'ai vu pour la première fois. Les autochtones ont bien rigolé.

- Au café, un jour, j'ai demandé un café turc ! J'ai très vite compris que, là-bas, on disait un café grec !

- Premier voyage avec les élèves : ils nous avaient organisé une soirée de fête pour nous remercier.

- Un élève passe à travers la grande vitre de la baie vitrée. Nombreux points de suture ! Heureusement, le médecin appelé fait rouvrir une pharmacie et parle aussi italien : Évelyne, ma collègue, va à la pharmacie et moi, je peux communiquer avec le médecin.

- Dans la rue, on nous prend pour un groupe de réfugiés serbes et on nous propose de nous loger.

- Le car où nous étions traverse sans encombres les montagnes du Péloponnèse et un de ces pneus crève ... dans un bout de plaine. Les grecs fêtaient le jeudi gras mais un garagiste accepte de réparer le car.

- La femme qui nous offrit un bouquet odorant à Trézène.

- Celle qui, dans le Péloponnèse, nous offrit des figues fraîches.

- A Santorin, celle qui faisait de la surenchère entre nous et deux allemandes pour le prix de sa location.

- A Santorin, celle qui voulait nous faire payer l'eau consommée, selon elle, abondamment. Il a suffi de parler de la police touristique.

- Doria, notre guide, qui, dans le car, expliquait même quand les élèves (et certains profs) dormaient.

- L'élève qui voulait emporté une pierre de l'Acropole.

- L'élève qui nous fit une crise de diabète.

- L'élève qui essaya de voler des bijoux de pacotille dans une boutique d'Athènes.

- L'élève qui, au départ pour l'aéroport,  descendit l'escalier sur le dos et fut emmené à l'hôpital.

- L'élève qui se perdit dans les deux rues de Delphes.

- Les deux élèves qui voulaient, la nuit, ressortir en douce dans Athènes.

- A Santorin, la copine qui se coupait les ongles au-dessus de ma tête.

- L'élève qui, pour connaître la taille d'une colonne effondrée, se couchait dessus.

- Notre directeur adjoint couché dans l'herbe à Olympie pour prendre en photo une anémone sauvage.

- L'âne assoiffé à qui nous avions donné les reste d'une vieille pastèque.

- Les scolopendres géants de ma chambre à Tinos.

Et encore combien d'autres que j'oublie en ce moment ...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Je ne résiste pas à toutes ces évocations de la Grèce… Je rajoute une anecdote.
.. Dans les ruelles de Plaka, des chiens de berger (perdus ? à la retraite ?) ont pris nos 45 élèves pour un troupeau de chèvres et ne nous lâchaient plus. Ils attaquaient même des passants qui nous croisaient de trop près… L’un d’eux je crois nous a accompagnés jusqu’à notre hôtel près d'Omonia.
Ariadne

cão a dit…

Bel inventaire d'anecdotes bien vivantes et charmantes, merci !

Cornus a dit…

Sympathiques évocations. Je savais que tu étais allé en Grèce bien sûr, mais je n'ai aucune idée du nombre de fois (dont combien de fois avec des élèves ?). Tu évoque l'île-volcan de Santorin, mais es-tu allé dans d'autres îles ? Tes élèves avaient beaucoup de chance de t'avoir à la fois pour les emmener là-bas et pour résoudre les petits ennuis qui s'y déroulaient.

Calyste a dit…

Ariadne : tout à fait. Tu as juste oublié une directrice qui avait peur des chiens !

Câo : de beaux souvenirs pour moi, en effet.

Cornus : la première fois, c'était avec des amis. Puis avec des élèves (une année Italie, une année Grèce) ou des choristes (pour Tinos, par exemple). Pour les îles, il y a eu Santorin, Tinos, Egine, Mykonos et Délos. Je ne crois pas en oublier. Pour les élèves, je n'étais pas le seul à m'en occuper, Dieu merci. J'étais en particulier en tandem avec une collègue qui parle grec (moderne), ce qui aide bien !