Simple, franc, souvent émouvant, parfois drôle, ce livre est un vrai régal. Il traînait depuis fort longtemps dans ma chambre, si bien caché que je l'avais oublié. Et puis un documentaire à la télévision me l'a fait ressortir de l'oubli. Longues "confessions" de Simone Signoret dont les points forts sont sa rencontre avec Yves Montant, leur voyage en Europe de l'est, son Oscar à Hollywood pour Les Chemins de la haute ville (Room at the top, 1959), de Jack Clayton, ses relations avec Arthur Miller et Marilyn Monroe, sa proximité avec le Parti communiste, son attitude vis à vis du vieillissement, et j'en passe. "Confessions" faites comme on parle, mais elle parle bien, Madame Rosa !
(Le titre vient d'un tag dans une rue de New-York que Simone Signoret avait lu lors d'un séjour dans la ville.)
(Simone Signoret, La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était. Ed. du Seuil.)
2 commentaires:
Moi, je l'aimais beaucoup, elle avait une sacrée présence (pas forcément dans ses premiers films).
Cornus : effectivement, au début, on l'a confinée à des rôles de garce. Heureusement, elle a vite vu venir le danger.
Enregistrer un commentaire