Eh ! quel est, en effet, j'en appelle à vos consciences, j'en appelle à vos sentiments à tous, quel est le grand péril de la situation actuelle? L'ignorance, l’ignorance plus encore que la misère... , l'ignorance qui nous déborde, qui nous assiège, qui nous investit de toutes parts. C'est à la faveur de l'ignorance que certaines doctrines fatales passent de l'esprit impitoyable des théoriciens dans le cerveau confus des multitudes.(....)
Quoi! d'un côté, la barbarie dans la rue, et de l'autre, le vandalisme dans le Gouvernement ! Messieurs, il n'y a pas que la prudence matérielle au monde, il y a autre chose que ce que j'appellerai la prudence brutale. Les précautions grossières, les moyens de force, les moyens de police ne sont pas, Dieu merci, le dernier mot des sociétés civilisées ! On pourvoit à l'éclairage des villes, on allume tous les soirs, et on fait très bien, des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral, et qu'il faut allumer des flambeaux pour les esprits!
173 ans plus tard, où en est-on ?
4 commentaires:
Joliment dit !
Cornus : eh ! c'est pas n'importe qui !
Hors sujet.
J'ai commencé ce mardi par une triste nouvelle. La toiture de la grande salle de concert du Palais des beaux-arts de Bruxelles a brûlé. L'orgue a souffert de l'eau. Décidément, après les instruments des cathédrales de Paris et de Nantes, le martyre continue.
Pippo : pour te faire sourire, je vais tenter l'humour : c'est bien la seule fois où l'on regrette la présence d'eau dans les tuyaux !
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