mercredi 10 juillet 2019

Besoin de temps

Le même soir que Théorème, Arte a passé Philadelphia, de Jonathan Demme. Ce qui a ravivé en moi les souvenirs de ce début des années 80, les années sida comme on les a appelées. Je veux en parler ici, ce que, je crois, je n'ai jamais fait, mais j'ai besoin de temps. Ce ne sont pas des souvenirs faciles et j'ai besoin de recul pour retrouver une certaine sérénité. Les fantômes ne sont pas faciles à maîtriser.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

J'avais déjà vu ce Phidadelphia évidemment et je l'ai revu avec grand plaisir mais à nouveau ça m'a beaucoup remué... j'ai mis bien du temps à m'endormir ce soir-là.

Bleck

Calyste a dit…

Bleck : je l'avais vu, pour ma part, à sa sortie, entraîné par un ami. Je me méfiais de ce que pouvait faire d'un sujet pareil le cinéma américain. Et j'ai été bouleversé. L'autre soir aussi, je l'ai reçu en pleine poire. Sans doute écrirai-je l'atricle annoncé, si j'en ai le courage.

plumequivole a dit…

Je l'avais raté à sa sortie et ne voulait pas le manquer cette fois. Moi aussi je m'étais un peu méfié du côté Hollywood mais j'ai très vite oublié ma méfiance.

Cornus a dit…

Tu as tout ton temps et si tu ne peux pas, ce sera bien aussi.

Calyste a dit…

Plume : seule l’empathie totale de la famille me gêne un peu car je la juge trop angélique.

Cornus : je vais essayer.

renepaulhenry a dit…

J'ai fait une fois le décompte de ceux qui étaient morts et que j'avais plus ou moins connus et j'etais arrivé au chiffre de 17... On a dû tous frôler l'irréparable de très peu...

Calyste a dit…

RPH : tous mes "vieux" amis, sont morts, du sida ou d'autre chose.