dimanche 17 novembre 2013

Inigo

Lecture dans un tout autre registre, cette fois-ci. Inigo veut dire Ignace en basque et le roman raconte une partie de la vie d'Ignace de Loyola, le fondateur des Jésuites. Plus exactement le moment où, abandonnant une carrière militaire, il se tourne peu à peu, et dans la souffrance, vers son destin spirituel. Pour être franc, je n'ai pas encore lu la postface de François Sureau, pour ne pas en être influencé.

Sureau nous présente le saint dans ce qu'il a de plus humain. Je ne dis pas "mièvre", tant s'en faut. Loyola pressent sa vocation en lisant la Légende dorée, de Voragine, en particulier la vie de saint François d'Assise. Il nous décrit admirablement ses tourments, ses volte-face, ses doutes et ses joies. Une seule déception : je pensais que le livre couvrait la vie entière de Loyola, mais telle n'était pas l'intention de l'auteur.
(François Sureau, Inigo. Ed. Gallimard.)

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