vendredi 20 septembre 2013

La Perfection du tir.

Encore un livre beau. Un jeune sniper ( c'est bien ainsi que l'on nomme, en bon français, un tireur isolé dans le camp ennemi ?) passe ses jours sur le toit des immeubles à descendre des passants imprudents. Pour garder sa mère folle, il embauche une jeune fille qui peu à peu le trouble profondément. Tout autour, la guerre fait rage dans un pays, une ville que l'on ne nomme pas mais où j'ai vu le Liban et Beyrouth tels que je les avais découvert peu après la fin des conflits.
Livre de violence lu comme un exutoire à la mienne propre.
(Mathias Enard, La Perfection du tir. Ed. Actes sud.)

5 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

En ce moment je lis "La confusion des sentiments" de Stefan Sweig.
J'aime plonger entre les lignes que forment ses phrases,c'est comme nager parmi les lignes que font les vagues quand la mer est douce et agréable... en intelligence avec la vie.

CHROUM-BADABAN a dit…

J'ai pensé à toi en entendant parler de ce bouquin; je ne sais pas si c'est bien !
Danielle Laufer
L'année du Phénix
La première année de la retraite
2018 200 pages
16.50 €

Calyste a dit…

daniel : c'est le tout premier que j'ai lu de lui, il y a longtemps. Peut-être faudrait-il que je le relise car je j'ai oublié.
Oui, j'ai aussi entendu ça (le début de l'émission seulement) à la radio tout à l'heure. J'aurais aimé écouter la suite mais je ne pouvais pas.

clodoweg a dit…

En français, un sniper s'appelle un franc tireur.

Calyste a dit…

clodoweg : merci ! J'en avais comme le pressentiment...