jeudi 15 octobre 2009

Pensée

Ce soir, Le Lorgnon Mélancolique publie une citation qui me plaît beaucoup. J'espère qu'il ne m'en voudra pas de la restituer telle quelle ici. Je m'y retrouve en effet entièrement, sans avoir à y changer un seul mot. Et ce depuis de nombreuses années.


“I went out for a walk, and finally concluded to stay out till sundown, for going out, I found, was really going in. “
John Muir (1838-1914), Journal.

”Je suis sorti seulement pour une promenade et j’ai finalement décidé de rester dehors jusqu’au coucher du soleil car sortir, je m’en rendais compte, était en fait rentrer à la maison.”

Parfois même, dans mon cas, cela se poursuit au-delà du coucher du soleil.

2 commentaires:

Kab-Aod a dit…

Une citation qui fait écho, quasiment mot pour mot, à ce que je me formule dès que Pêr m'invite (m'oblige ?) à nous aérer et qu'à la descente du bus l'odeur de l'estran me ramène à d'intimes profondeurs : chaque fois que Pêr me conduit à la mer, c'est chez moi qu'il me ramène. Et je crois qu'il le sait :)

Calyste a dit…

Moi, je suis sûr qu'il le sait, puisqu'il t'aime. Et puis chez toi, c'est aussi chez lui, je pense.