samedi 18 juillet 2009

Jouer avec les mots

Je ne voulais pas, et puis finalement j'aime bien jouer, mon cher Olivier.

Désir de tiare:

Il y avait bien longtemps que le vieux cardinal avait entamé sa traversée du DÉSERT. "Les souvenirs et les regrets aussi" disait PRÉVERT. Non, pas de regrets, mais la plus noire des jalousies. Celle qui rend fou, qui fait de vous un assassin.

En bas, sur la TERRASSE, la CRÈME de l'Église était réunie dans la chaleur de l'été italien. On mangeait, on riait, on se congratulait, on essayait de ne pas faire de tache au rabat. Regardez-les, ces hypocrites qui ne pensent qu'à se goinfrer sous couvert de piété profonde.

Mais il était le seul, de sa fenêtre, à apercevoir le MAILLOT de corps blanc de l'homme caché dans le pin PARASOL, un blanc si évident pourtant au milieu des branches asséchées. Cet homme, il l'avait payé pour s'introduire à Castelgandolfo et tuer. Il tirerait lorsque les invités en seraient à la GLACE. La dernière BULLE papale éclaterait dans le fracas du revolver.

Lui, le cardinal, il ne les préviendrait pas, il voulait se venger, jouir d'un SPECTACLE qui n'aurait rien de GLAMOUR: une tiare dans la pistache. Il en bavait d'avance!

Alors ensuite, peut-être, aurait-il une autre chance...

4 commentaires:

Olivier Autissier a dit…

Ah quand même ! :)

Calyste a dit…

Impatient, l'Olivier! Pour mémoire, j'étais en vacances la semaine dernière! Ce qui te pend au nez, si j'ai bien compris!

Olivier Autissier a dit…

:) Ça n'était pas dans ce sens là. Je pointais l'osé du texte.

Calyste a dit…

Ah, tu sais, quand je me lâche!:-)