jeudi 8 novembre 2007

Le Pont

Tes mains, je les ai vues
Enserrer mon épée, pétrir mes collines,
S'immiscer, s'adoucir,
Se réchauffer de mon corps,
Venir, venir sur moi comme un vent du désert
Me chauffer, trop parfois,
Tes mains sur ma nuque, découvrant le chemin de ton souffle,
Caressant mes joues comme on caresse un livre,
Pressant ton propre glaive quand tes yeux sont fermés,
Activant nos jouissances,
Tes mains rafraîchissantes, douceurs et tyranies,
Tes mains qui parlent, tes mains si belles.

Et puis ta main dans ma main, et nous marchons ensemble.

Aucun commentaire: