lundi 5 novembre 2007

Abécédaire (W)

Week-end: J. m'a appris "samanche". Je l'ai adopté. Je n'ai rien contre les mots anglais, mais le dimanche n'est pas la fin de la semaine: c'est le début.
Washington: - C'est une des plus belles villes du monde, avec Paris et Prague. m'a dit un jour un photographe lyonnais. Pour ces deux dernières, je suis d'accord. Pour Washington, je ne connais pas. Peut-être le "commentateur" américain de J. pourrait-il me renseigner?. De toutes façons, je rajoute Rome à la liste, et en tête.
Wilhelmine: non, pas la reine des Pays-Bas. Une jeune hollandaise rencontrée à Utrecht lors d'un voyage d'un mois là-bas.
Je logeais chez deux homos débusqués par Pierre en boîte de nuit dans le midi de la France ( il avait fini au petit matin dans le camp naturiste d'Agde, sûrement pas très à l'aise). L'un était très gentil, genre nounours, l'autre à priori plus beau mais totalement nymphomane (ce mot peut-il s'employer pour les hommes?). J'étais parti le premier (Pierre m' a fait attendre pratiquement un mois pour des problèmes de voiture) et ce mec a failli me dégoûter à tout jamais des rapports sexuels: tous les jours la même assiette, ça finit par écoeurer, surtout si aucun sentiment ne vient se surajouter au cul. En contrepartie, j'ai eu l'occasion de sillonner en long et en large le pays ( extraordinaire trains Intercity!) et de visiter de fabuleux musées.
Will était une fille adorable. Nous avions en commun la langue italienne, mais elle me priait sans cesse de lui parler en français parce que, disait-elle, c'était encore plus beau que l'italien. J'étais très fier, prenant un peu du compliment destiné à la langue pour la douceur de mon propre organe...!
Elle avait un ami, dont j'ai totalement oublié le prénom, avec qui je me suis plusieurs fois envoyé en l'air (et avec grand plaisir pour celui-là), mais c'est elle qui reste dans ma mémoire. Elle nous avait écrit l'année suivante à Lyon depuis Paris où elle séjournait quelques jours: une carte postale où n'apparaissaient que mon prénom et celui de Pierre (aucun de nos deux noms), le nom de la rue (aucun numéro) et le nom de la ville (aucune mention de l'arrondissement). Cette carte postale est arrivée jusqu'à nous! Bravo la poste! Et bisous, Will. On ne sait jamais.
Woolf: une écrivain que je n'ai pas encore réussi à apprivoiser.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est peut-être moi le commentateur américain de Jacques dont vous parlez... En effet, je trouve Washington une très belle ville. On la compare souvent à Paris, ce que je trouve juste. Son air un peu français s'explique peut-être par le fait que Pierre L'Enfant a beaucoup contribué à sa planification.

Anonyme a dit…

Ah! J'ai oublié d'ajouter que Washington, comme vous savez peut-être, se trouve sur le fleuve Potomac.

Calyste a dit…

Merci, Thom, de ces précisions. Je savais effectivement que Washington se trouvait sur la rive du Potomac, mais j'ignorais totalement le nom de Pierre L'Enfant.Je te remercie également d'accorder un peu d'intérêt à ce que j'écris.