C'est sans doute un des hommes que j'ai le plus respectés dans ma vie pour son sens de la pédagogie, sa fermeté, son sens de la justice envers les élèves, et son humour. Son physique trapu et sa façon volontaire de se lancer dans ce qui se présentait avait fait qu'à un ou deux de ses "proches", nous l'avions surnommé le bison. Et, bien sûr, les souvenirs sont venus à la pelle : ma seule prise de bec avec lui (un partout), notre voyage en Grèce et l'anémone sauvage à Olympie, son rire tonitruant, le surnom que lui m'avait donné : peigne-à-boeufs, à cause de ma chevelure indomptable, et surtout la tendresse qu'il m'avait manifestée la dernière fois que je l'ai vu : il m'avait pris dans ses bras, lui, le grand costaud viril à ce moment-là physiquement amoindri, et m'avait embrassé longuement en me disant que, pour lui, j'étais son fils adoptif. Je n'oublierai jamais ça ! Et c'est de la joie que ces souvenirs m'apportent.
Finalement, pour moi, la nostalgie est bien toujours ce qu'elle était.
6 commentaires:
Bonsoir Calyste,
Avec la chorale protestante de Bruxelles, j'ai chanté la Petite Messe Solennelle, de Rossini?
Facile, avec des retournements harmoniques imprévus : Rossini ne peut s'empêcher d'être un petit farceur.
Belle soirée.
Belle histoire émouvante que tu racontes là. Je crois que tu avais déjà évoqué cet homme, mais de manière fugace.J'écouterai plus tard, mais peux-tu développer cette histoire d'anémone sauvage, d'autant que j'ai photographié quelques pieds d'Anémone pulsatille en fin d'après-midi aujourd'hui.
Pippo : c'est justement ce que j'aime avec lui !
Cornus : oui, j'en avais déjà parlé. L'anémone aussi a déjà été évoquée : j'ai pris la photo de Jean-Marc couché dans l'herbe à Olympie en train de photographier une anémone.
Et j'ai écouté et je vais t dire qu'il y a du piano dans les deux et ça passe bien, singulièrement dans le premier.
Cornus : serais-je en train de te "convertir" ?
Calyste> N'allons pas jusque là non plus. D'ailleurs, je n'ai jamais dit que je n'aimais rien. Et puis il y a des éléments qui me font un peu oublier les notes martelées sur les cordes du piano.
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