jeudi 24 juillet 2014

La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert

On nous parle souvent des livres de l'été, à emporter avec soi en vacances et à lire en se faisant dorer au soleil sur la plage. La plupart du temps, en tout cas les rares fois où j'ai essayé, ce ne sont que fadaises mal ficelées et sans aucun intérêt.

Alors, moi, je vous en conseille un que j'ai dévoré (dans mon lit, jusque très tard dans la nuit) malgré ses 860 pages. Il s'agit de La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, de Joël Dicker, un suisse francophone, qui a écrit là un polar digne des meilleures intrigues à l'américaine. L'histoire se passe d'ailleurs sur la côte est, dans une petite ville où vit un grand écrivain, ville sans histoire jusqu'au jour où une jeune fille de 15 ans disparaît.

Vous raconter ce livre serait assez long et compliqué car jusqu'à la dernière page ou presque, on est baladé de fausse piste en fausse piste avec une maestria rare chez un auteur dont c'est seulement le deuxième ouvrage. Mais lorsque Bernard Pivot écrit, en quatrième de couverture : "Si vous mettez le nez dans ce gros roman, vous êtes fichu. Vous ne pourrez pas vous empêcher de courir jusqu'à la six centième page", ce ne sont pas des paroles en l'air.
( Joël Dicker, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert. Ed. De Fallois Poche.)

6 commentaires:

karagar a dit…

Eh bien, quelle force de vente tu ferais chez un libraire.

Valérie de Haute Savoie a dit…

Je pars en vacances ce week end, j'adore lire des polars au bord de la mer, je te remercie du conseil :)

plumequivole a dit…

Karagar a trouvé le mot juste ! Je vais de ce pas le chercher ou le commander chez mon libraire préféré.

Calyste a dit…

Karagar : je dis juste exactement ce que je pense.

Valérie : bonnes vacances et bonjour à Lancelot si tu le vois.

Plume : j'espère que tu ne seras pas déçue. Tu me diras tes impressions ?

Cornus a dit…

Les "livres de l'été" des médias, cela a autant de valeur à mes yeux que le Beaujolais nouveau à goût de banane.
Oui, mais de la 601e à la 860e page, il se passe quoi d'après Pivot ?
Bonne idée...

Calyste a dit…

Cornus : il a dû le lire dans un autre format, ou alors il ne sait pas compter !