mercredi 2 juillet 2014

Des fleurs (19) : l'orchidée



Testicule : drôle de nom pour une fleur ! C'est pourtant l'étymologie grecque, via le latin, de l'orchidée. Très à la mode depuis quelques années, ce n'est pourtant pas ma plante préférée. D'ailleurs, je ne suis jamais parvenu à en garder vraiment une.

Quelqu'un en avait offert un spécimen à Pierre lorsqu'il se reposait en maison de convalescence. J'avais réussi à la sauver mais elle avait mis trois ans à refleurir, quelques mois seulement.

Une fois les fleurs fanées, ses longues tiges ne sont pas très esthétiques. J'ai beau les baigner, les mettre à un endroit de l'appartement où la lumière est censée leur convenir, elles finissent toutes de la même façon : une à une, les feuilles jaunissent, sèchent et tombent. Combien de temps durera celle que l'on m'a apportée la semaine dernière ?

Pourtant, j'ai été ébloui l'autre jour, lors d'un reportage à la télévision, par la beauté des orchidées sauvages, protégées naturellement, qui poussent dans la forêt de Boscodon, près d'Embrun, dans les Hautes-Alpes : les sabots de Vénus. Rien à voir avec ce que l'on trouve maintenant au rayon fleurs de n'importe quelle grande surface !

Il paraît qu'il en existe également une autre variété à l'état sauvage au parc de la Feyssine, à Lyon, mais je ne suis pas assez pro pour les reconnaître.

11 commentaires:

Cornus a dit…

Tu as vu un reportage sur la forêt de Boscodon ? Tu sais que "ma" Société de botanique y est passée l'an dernier ? Pas nous, car on n'a fait que 2 jours d'excursion sur 6, même si nous étions allé voir l'abbaye cistercienne.
Je n'ai jamais vu le Sabot de Vénus (ils ne l'avaient pas vu en fleur l'an dernier, c'était trop tard en saison). Je ne suis pas spécialement orchidophile, mais Cypripedium calceolus, je suis également adepte.
Quant à "ton" espèce sauvage du parc de la Feyssine, je ne sais pas, il peut y en avoir plusieurs. En cette saison, je pense que c'est trop tard, même pour les plus tardives (sauf en montagne bien sûr). Dans les environs de Lyon, tu dois bien avoir au moins une quinzaine d'espèces d'orchidées sauvages (je dis ça au pif). Une orchidée, c'est assez facile à reconnaître, même pour un non botaniste (je le sais car je ne suis pas botaniste de naissance).

Amanite a dit…

Les testicules sauvages de la Fesse'in sont plutôt des vieux bulbes de jacinthe. Je dis ça, je dis rien.

Les fleurs sont des sexes, et c'est pour cela qu'elles plaisent (ou pas) : ce sont des sexes délicats et non persistants. Les femmes en raffolent. Le nom de l'orchidée ne m'étonne pas, finalement, vu sous cet angle. Merci pour cet instant floral / sexuel (au choix)

Bisous sur l'étamine :)

Cornus a dit…

Et hasard du calendrier, un élève a offert aujourd'hui presque la même orchidée à Fromfrom. Elle a même été encore bien plus gâtée que ça.

plumequivole a dit…

Mais c'est en fait très costaud ces machins-là ! La mienne est tombée trois fois, grâce au chat, est restée...un certain temps à sec sur le plancher car j'étais absente, a perdu quelques feuilles et hop une fois rempotée c'est reparti pour une nouvelle vie ! Même qu'avec tout ce stress elle est capable de refleurir !

karagar a dit…

si tu baignes une orchidée, faut pas s'étonner qu'elle crève !

plumequivole a dit…

Karagar > Eh bien il faut croire que les vérités les plus répétées sont parfois juste à côté de la plaque : Belle-Soeurette a 2 orchidées qu'elle baigne une fois par semaine sur les conseils de la fleuriste d'en face de chez elle, et ce depuis plusieurs années, elles ne cessent de croître, ont des feuilles superbes et fleurissent tous les ans généreusement. J'en suis jalouse à chaque fois que je les voient.

Cornus a dit…

Il paraît qu'il faut baigner le pot des orchidées une fois par semaine ou tous les 15 jours, mais en plus, il est préférable de pulvériser le feuillage. Moi je trouve ça chiant, car personnellement, j'ai du mal à les faire refleurir (je parle des Phalaenopsis). Je pense que le micro-climat lumineux, thermique et hygrométrique de là où elle se trouve est fondamental.

karagar a dit…

ça alors, moi j'en ai gardé en n'y touchant pas pendant... des mois !

plumequivole a dit…

Karagar > Oui je me souviens, c'est entre autre pourquoi je disais que c'est hyper costaud contrairement à ce qu'on essaie de nous faire avaler pour en justifier le prix exorbitant. La mienne est toujours par terre, à l'ombre, honte sur moi, et elle vient de me faire une feuille magnifique d'un brillant que je ne lui avais jamais vu. Cette plante ne me branchait pas tellement mais finalement son caractère imprévu et contradictoire me séduit de plus en plus.
Moralité pour Calyste: ne jamais jeter une orchidée en mauvaise posture, wait and see...

Calyste a dit…

Cornus : oui, je me souviens que tu avais parlé du Boscodon. La découverte de l'abbaye, il y a quelques nombreuses années, à la nuit tombante, reste un grand souvenir pour moi.

Amanite : non, il y a, paraît-il, de vrais orchidées sauvages dans les pelouses. Je me demande comment elles résistent à la foule des we.
Bises à la phalloïde.

Cornus (2) : elle le mérite grandement, me semble-t-il. J'espère qu'on a fêté son départ ?

Plume et karagar : c'est sans doute qu'il y a suffisamment d'humidité dans l'air de par chez vous ! Aïe, non, pas sur la tête ! :-)

Cornus a dit…

Ils ont effectivement dignement fêté son départ. Beaucoup de parents (valables) sont généreux. Que de fleurs, chocolats, gâteaux...