vendredi 1 août 2025

Pour tenter de tordre le cou au mal-être

Le suicide de mon ancien collègue, surtout avec une telle brutalité, m'a beaucoup perturbé. Plus que je ne l'aurais cru. Ce n'était pas à proprement parler la ami intime, simplement un collègue que j'avais apprécié au travail et avec qui j'aimais échanger. 

La violence m'a rappelé celle du suicide d'Yvon, que j'avais découvert pendu derrière sa porte. Je ne m'attendais pas à ce que tout cela ressurgisse au bout de cinquante ans. Alors, depuis de début de la semaine, je me démène le plus possible pour avoir une chance de passer une nuit pas trop agitée. Je marche, je roule, je parle. Et demain, ce sera l'enterrement. Du concret. Je préfère à un maelström d'images mentales

8 commentaires:

jean-luc saint-marc a dit…

Solide, le Potomac ! 😇

Bleck a dit…

Je te comprends.

Bleck

Cornus a dit…

Le suicide peut être à la limite "compréhensible" dans certains cas, mais dans d'autres, on se sent tellement bête, démuni quand elle frappe des personnes encore jeunes et en bonne santé physique... Ce mois d'avril a été marqué par les 20 ans d'un suicide qui malgré le traumatisme, a marqué des évolutions majeures dans ma vie. Comme quoi, il peut y avoir du positif que l'on ne soupçonne pas au départ... sauf à considérer que ces évolutions majeures auraient eu lieu malgré tout ?

Valérie de Haute Savoie a dit…

Cela fait trois ans que mon ami que j'aimais tant s'est pendu. Et j'ai toujours cette tristesse en pensant à lui et en imaginant sa solitude ce jour là.

Calyste a dit…

Il veut le croire mais parfois, c'el difficile.

Calyste a dit…

Je ne suis donc pas un spécimen à part !

Calyste a dit…

J'ai du mal à voir du positif là-dedans ...

Calyste a dit…

Je crois qu'imaginer la solitude de l'autre est ce qu'il y a de plus terrible : nous n'étions pas là quand il l'aurait fallu.