J'ai eu cette impression cet après-midi. La température relativement douce le permettant, j'ai voulu reprendre mes balades dans la ville. Et plutôt un itinéraire déjà bien connu de moi : de chez moi au quartier de Bellecour. Simplement, j'avais mis aux pieds mes vieux croquenots montant qui ma tiennent bien la cheville.
Je fus surpris de voir le monde qui déambulait, ou plutôt la jeunesse de ce monde, comme s'il avait rajeuni depuis ma dernière balade. La plupart vous croise sans vous remarquer, et c'est très bien. D'autres vous bousculent, et s'excusent, parfois. D'autres sont attentifs et prévenants, si besoin est. Comme ils m'agaçaient il n'y a pas si longtemps, ceux-là !
Les lieux changent aussi : autrefois, on mangeait d'excellentes îles flottantes ici, et c'est aujourd'hui une boulangerie. Là, c'était la boutique d'estampes d'un ami et il est en retraite aujourd'hui;. De l'autre côté du Rhône, la fac : je passe sans m'attarder. A quoi bon ressasser ?
Et puis ma balade s'arrête là parce que je fatigue : mon dos, malgré mes souliers montant. Il faut aussi calculer avec le retour. Moi qui n'ai jamais calculé !
2 commentaires:
Ça me fait étrange de lire tes mots et je ne sais qu'en penser. Moi j'ai l'impression d'avoir basculé en une nuit, après ma dernière partie de pêche 🦐 (nulle qui plus est ! 😅) quand cette foutue polyarthrite s'est révélée brutalement, sans le moindre signe précurseur, et en une nuit finie la rando, la pêche, la nage, le jardin, la danse, etc...et bonjour la vieillerie...Remets vite tes croquenots !!!
Il faut croire que jusqu'à présent, tu étais resté coincé dans une bulle spatiotemporelle et c'était ça qui était bien. Je pense que même si tu vas moins loin et moins longtemps, tu vas y revenir, j'en suis sûr car c'est un peu ta nature.
Je ne comprends pas bien la relation de cause à effet entre chaussures montantes maintenant les chevilles et le mal de dos car les deux ne me semblent pas très directement liés. Mais tu vas peut-être mieux nous expliquer.
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