Par le haut (1)

Au lieu de remonter la 86, j'ai, en passant une nouvelle fois par le belvédère de Condrieu, j'ai gagné un plateau que je ne connaissais pas et dont on m'avait vanter la beauté. En effet, une fois les derniers lacets franchis, j'accédai, sous la lumière nuageuse de la fin d'après-midi, à ce plateau agricole qui mène aux Haies et à Longes. Une découverte pour moi. Et surtout, dans ma tête alourdie de pensées morbides, comme une libération. Comme si j'étais libre dans l'espace. 

Libre au point de rater la route des Haies (un acte manqué ?) et de filer directement sur Longes. Là, le réseau d'eau est partagé entre deux bassins versants : quatre ruisseaux se jettent dans le Gier et deux dans le Rhône. 

Une légende associe le nom de Longes, par ailleurs attesté dès le XIIIe siècle, à celui du centurion romain Longinus qui aurait percé le flanc du Christ de sa lance. Ainsi Pilate et Longin se seraient retrouvés pratiquement au même endroit ???

L'implantation d'un prieuré bénédictin serait à l'origine de la création de Longes. Longes fut à plusieurs reprises ravagée par les guerres de religion et par les épidémies de peste du XVIe siècle et du XVIIe siècle.

Par peur de me retrouver coincé dans la vallée, par la transhumance de ceux qui, chaque été, vont au même endroit, j'abrégeai un peu ma visite, me promettant de revenir sous peu. Je me contentai de me baguenauder un peu dans le village ma foi très intéressant.

Eglise st Pierre et st Paul (construite au XIVe siècle et agrandie au XIXe )

Le four à pain 

L'église au soleil

Après le tour du village et la rencontre avec le paysan de la vieille ferme (voir photo) qui était ravi de bavarder, j'étais mieux.