Les Arêtes de poisson dont été découvertes par hasard en 1959. Schématiquement, elles représentent une colonne vertébrale et des couloirs parallèles sans issue qui mesurent tous 30 mètres de long. . Les services archéologiques pensaient que les pierres venaient des Monts d'Or et que ces galeries étaient assez récentes. Mais, en 2010, il a été démontré, grâce à la datation au carbone 14, que ce réseau avait 2000 ans. Les pierres venaient d'une carrière dans le Maconnais.
Tout cela, je le savais à peu près. Ce que j'ignorais c'est l'autre découverte, faite, elle, en 1950. En mars de cette année-là, des terrassiers travaillent à la construction d'un garage, rue des Fantasques. Lors de travaux de sondages, ils mettent au jour le squelette fragmentaire d'un homme. Autour de la dépouille, plusieurs éléments d'un panoplie militaire, dont une épée longue et une poignée de pièces d'argent. Ces objets provenaient de l'équipement d'un soldat mort en 197, lors de la guerre civile qui opposé Clodius Albinus à Septime Sévère. Au moment de cette découverte, les archéologues ne pouvaient pas savoir que l'orientation des deux maçonneries où a été découvert le squelette coïncidait parfaitement avec celle de l'un des puits du réseau de galeries en arêtes de poisson, alors inconnu.
Voilà qui m'excite encore plus ....
1 commentaire:
Oui, c'est intéressant. Moi, ce qui m'interpelle beaucoup, ce serait de savoir plus concrètement et précisément comment on pense que les Romains réalisaient leurs constructions, en particulier les plus complexes et notamment les aqueducs. Je suis aussi fasciné par la façon dont ils procédaient pour la topographie et le nivellement. Je n'ai jamais rien lu ni vu de choses qui me satisfont sur ces derniers sujets.
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