jeudi 12 décembre 2019

Nouvelles romaines

Alberto Moravia, tout le monde connaît. Mais qui l'a lu ? Moi, c'est la première fois. Je le connaissais au travers des films qui ont été tirés de ses romans, comme Le Conformiste (Bertolucci) ou Le Mépris (Godard). Je connais bien mieux les œuvres de sa première épouse, Elsa Morante : L'Île d'Arturo et La Storia.

Ces Nouvelles romaines sont donc une première. Passée une certaine difficulté à m'habituer à la brièveté inhérente au genre, j'ai été conquis par ces "fatti", sorte de faits-divers mettant en scène le petit peuple romain (que je m'aperçois ne pas vraiment connaître), toujours à la première personne. On sent dans ces "bozetti" (tableautins) la même joie de raconter que j'ai découverte dans L'Île enchantée de Mendoza. Et tout cela outre le plaisir personnel ressenti à voir évoquer certaines rues, certains quartiers de Rome (que je connais bien, elle !).
(Alberto Moravia, Nouvelles romaine. Ed. Flammarion. Trad. de Claude Poncet.)

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