lundi 18 décembre 2017

Sans un mot

Bof. Il me semble que c'est mon premier polar de Harlan Coben et je pense que ce sera le dernier. Pourquoi : de trop grosses ficelles américaines (du nord). Tout y est : les gentilles familles voisines cachant toutes un secret, les méfaits d'internet, la crise d'adolescence, le viol, le soupçon d'un tueur en série, les allusions voilées à une sexualité extraconjugale (et donc forcément condamnable), etc.

Une foule de personnages, que l'on appelle généralement par leur prénom uniquement, avec qui l'on jongle en changeant de chapitre ou même dans le même chapitre, et au milieu de qui on finit par se perdre. Un découpage de ces chapitres beaucoup trop cinématographique, comme si l'auteur était sûr d'être rapidement adapté. Et surtout une trop grosse outrance quant aux mobiles des meurtres. Je vais avec plaisir passer à autre chose. 
(Harlan Coben, Sans un mot. Ed. Pocket. Trad. de Roxane Azimi.)

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