samedi 16 août 2014

Italie 2014 / 2eme jour

Lundi 04 août

Un peu fatigués du voyage de la veille, nous décidons de ne pas trop nous éloigner de notre port d'attache. La piqûre de guêpe que Frédéric a récoltée au doigt la veille n'a pas été trop méchante. Un petit bisou dessus a suffi à la calmer !


Nous sommes sauvés : à Lucca, il y a un Carrefour qui était même ouvert tout le dimanche (mais ça, nous ne le savions pas !). Grosses courses donc dans ce magasin où les produits ne sont pas vraiment les mêmes qu'en France : les pâtes évidemment (gros choix que variétés, dont certaines que je n'avais jamais vues) mais aussi la charcuterie fraîche, en particulier une sorte de fromage de tête au sang qui s'avérera délicieux. La serveuse nous fait goûter tout ce que nous ne connaissons pas : ce n'est pas chez nous que nous verrions ça !


L'après-midi, visite de la ville, entourée de quatre kilomètres de murailles en brique rouge. Cité bourgeoise et prospère où il fait bon flâner dans les rues. J'y étais déjà venu en 81, pour assister à une représentation de Don Juan de Mozart dans la cour d'un palais. Je ne reconnais rien de ce dont je pensais me souvenir, hormis la Piazza del Anfiteatro (notez la simplicité de l'orthographe italienne !) où nous nous installons devant une bonne bière bien fraîche. Comme la place Navone à Rome, les bâtisses qui la cernent ont été construites sur les murs d'un amphithéâtre romain du II° siècle av. J-C dont il reste encore quelques traces par endroit.
 

La ville possède un nombre incalculable d'églises, de style pisan ou autre, dont certaines, hélas, toujours fermées, ainsi qu'une tour moyen-âgeuse, la Tour des Heures, où fut installée la première horloge de la cité.









Cette année, chaque soir, dans une église du centre ville, sont donnés des concerts en hommage à Puccini (90° anniversaire de la mort). Nous n'aurons le temps d'assister à aucun mais nous dormons déjà dans le village où se trouvent la maison de campagne familiale et le musée à lui consacré.

 
Pour rejoindre la voiture, garée hors les murs, nous empruntons par hasard l'intérieur des remparts, lieu  assez impressionnant, humide et un peu glauque, dont le parcours nous ferons faire un sérieux détour.


 Le soir, nous tuons nos derniers scorpions noirs. Ces vilaines bestioles ont fini par comprendre qu'elles n'étaient pas les bienvenues.


2 commentaires:

Cornus a dit…

Ah, autant de charcuteries que ça ? Pas inintéressant, ça...
J'aime beaucoup certaines de ces églises au style pisan (première et avant dernière photos de la série). Bêtement, j'ignorais même que c'était un style et autant dupliqué.

Calyste a dit…

Cornus : et bonne, en plus !