dimanche 17 août 2014

Italie 2014 / 3eme jour

Mardi 05 août

En route pour Pise sous un ciel menaçant. Pourtant, nous n’essuierons que peu de pluie pendant le séjour : un gros orage sur l'autoroute à l'aller et une bonne averse de nuit. Elisabetta, la propriétaire que nous verrons le mercredi, me précise qu'il a beaucoup plu cet été en Toscane, d'où l'incroyable verdure de cette province en cette saison. Personnellement, je ne l'avais jamais vue ainsi.
 

J'avais prévenu Frédéric qui ne connaissait pas cette ville : Pise, c'est comme Chambord. Un site à voir de l'extérieur. Il en conviendra après la visite. Alors que nous arrivons sur l'esplanade, il rencontre une de ses collègues qui ira ensuite à Volterra. J'y avais moi-même croisé, il y a très longtemps, un de mes camarades de lycée que j'avais toujours cru homo et qui voyageait là avec sa femme et ses nombreux enfants. Comme quoi, on peut se tromper !


Pas intéressés par l'ascension de la fameuse tour penchée, nous visitons le dôme, le campanile et le Campo Santo. Je ne suis pas très attiré par le style pisan (que l'on retrouve aussi en Sardaigne): au marbre polychrome de ces églises, je préfère l'ocre des monuments romans ou même la plus grande simplicité des gothiques. Occasion pourtant de prendre quelques photos, en évitant soigneusement celle avec un bras tendu qui semble soutenir le campanile et que font tous les bidochons.




 Dans le baptistaire, la gardienne est obligée de rappeler la foule au silence, particulièrement une famille espagnole dont les femmes se croient sans doute sur le marché aux poissons. Une italienne se met alors à chanter, nous montrant ainsi que l'acoustique du monument est absolument parfaite.




Le lieu que je préfère sur cette esplanade est le Campo Santo, un cimetière entouré d'un cloître où l'on peut admirer de nombreuses tombes très anciennes ainsi que des fresques intéressantes dont le fameux Triomphe de la Mort (photos ratées pour cause de mauvaise luminosité). Les "sinope", dessins préparatoires à une fresque exécutés avec, sur une première couche de mortier, un pigment minéral rouge dont le nom est emprunté à une antique ville turque au bord de la Mer Noire, sont elles maintenant installées au musée voisin. Dans la salle des fresques, quelques photos exposées montrent l'état des lieux après les bombardements de la dernière guerre mondiale et les travaux de restauration du cloître.






A midi, repas en terrasse dans un petit restaurant sympathique proche de l'esplanade et tenu exclusivement par des filles que je félicite pour leurs panneaux explicatifs en français sans aucune faute d'orthographe.


L'après-midi, Jean-Claude tient absolument à visiter Livourne. Tours et détours dans la vieille ville avant de trouver une place pour se garer. Livourne est un gros port d'embarquement qui ne présente absolument aucun intérêt : le centre, la Piazza Grande, est en travaux et la statue des "Quatre Maures" célébrant la victoire des Chevaliers de Santo Stefano contre des pirates barbaresques en Méditerranée a du mal à nous retenir très longtemps sous une chaleur caniculaire.


2 commentaires:

Cornus a dit…

Pise fait sans doute partie des "tartes à la crème" touristiques, mais que j'aimerais presque voir en priorité et pas que pour la tour en italique.
Ceci dit, Chambord se découvre aussi de l'intérieur, mais quand il y a moins de touristes. Mais en cette saison, Pise, ça doit être effectivement terrible.

Calyste a dit…

Cornus : la mer n'est pas loin mais nous n'avons pris qu'un bain de foule.