dimanche 29 avril 2018

Et pourquoi pas la peinture ? (12)




Mystère et mélancolie d'une rue, de Giorgio de Chirico. Peinture onirique, angoissante et rassurante à la fois. J'aime ce tableau à cause de la géométrie de la ville sans végétation, de l'opposition ombre et lumière, comme si le temps était suspendu. Rappel des monuments de l'Antiquité et des constructions mussoliniennes futures de l'EUR à Rome, ou de la scène d'un théâtre près de Vicence, visité autrefois avec Pierre.

Ville abandonnée où seule une petite fille pousse son cerceau. Voit-elle l'ombre immense qui semble l'attendre au loin ? Et cette ombre est-elle familière ou dangereuse ? Peut-être la réponse est-elle dans l'année de réalisation de ce tableau : 1914.

2 commentaires:

Cornus a dit…

C'est en effet ambivalent ce tableau. Je ne connaissais pas et je dois dire que cela me plaît bien.

Calyste a dit…

Cornus : moi, j'aime beaucoup Chirico, pas tout mais presque, particulièrement ses tableaux "urbains".