mercredi 15 novembre 2017

Tension

Je suis remonté, avec son frère,  chez ma vieille voisine. Le bonhomme, avec son béret et sa canne, ressemble à un berger basque qui aurait un penchant certain pour le cassoulet. Bonhomme, il l'est, du moins en apparence. Alors qu'il est en train de vider l'appartement, qui est déjà vendu, il ne laisse rien paraître de ses émotions, comme s'il n'en ressentait aucune. Alors, je me calque sur lui, ce qui ne m'est pas difficile puisque c'est mon penchant naturel.

Mais le soir, seul, c'est autre chose : fatigue, tension interne, celle que je n'aime pas car elle ne se dissipe que lorsqu'elle le veut, elle. Pourquoi cette femme autoritaire, qui s'emportait parfois, brièvement, me manque-t-elle autant ? Fin d'une époque de l'immeuble ? Plus que ça, je pense. Il m'arrive souvent de croire la voir dans la rue, avec son pas décidé malgré la canne et ses souffrances.
Bon, ça passera....

4 commentaires:

Cornus a dit…

Je peux comprendre cette tension. Je t'envoie une contre-tension inverse.
De mon côté, j'étais très tendu la semaine dernière (et une partie des vacances) et cela va mieux à présent, grâce à de moins mauvaises nouvelles au boulot (pas bonnes pour autant).

Calyste a dit…

Cornus : tu m'inquiètes !

Cornus a dit…

Ben non, ne t'inquiète pas puisque je te dis que ça va mieux, même si tous les nuages ne se sont pas dissipés.

Calyste a dit…

Cornus : c'est surtout la fin de tes phrases qui m'inquiète.