jeudi 15 octobre 2015

Instrument de torture

Les parapluies, je l'ai dit, je ne les aime pas. Et les cravates ? Elles, je ne les supporte pas, et pourtant, je les aime ! Contradictoire ? Non.

La dernière fois que j'en ai mis une, ça doit remonter à plusieurs décennies. D'ailleurs, le costume qui est censé aller avec n'est pas sorti de sa housse depuis aussi longtemps. Je n'ai jamais su faire correctement un nœud. Chaque fois que j'en mettais une, c'est Pierre qui s'y collait. Et je savais déjà que, quelques minutes plus tard, elle finirait dans ma poche. Avec cet instrument de torture, j'ai l'impression d'étouffer ! J'ai essayé le nœud-papillon, le résultat est à peu près le même, même si je résiste une ou deux minutes de plus.

Et pourtant, je trouve ça très élégant. Sur les autres ! Surtout, j'aime l'objet cravate. A chacun de mes voyages en Italie, j'en rapportais une, en soie, pour Pierre qui, par son travail, en avait l'utilité. Je ne les ai pas jetées ni données. Elle remplissent un carton dans le placard de ma chambre.

Mes préférées ? Celle avec des Pères Noël que m'avait confectionnée de sa main une mère d'élève. Par pour sa beauté, pour le geste. Et celle en cuir rouge (que l'on voit sur la photo), fine comme c'était alors la mode, parce que je l'ai mise souvent entre vingt et trente ans et que son nœud supporte d'être un peu relâché.

7 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

Moi aussi j'aime les cravates alors que je suis incapable d'en porter une !
J'en ai toute une collection, trouvées dans diverses poubelles que je garde sur des cintres porte-cravates.
Je n'ai jamais trouvé cravate à mon goût, hélas.
C'est la biroute symbolique des mecs, et ça peut plaire !

Cornus a dit…

Tu m'avais déjà donné l'idée d'une note sur les cravates, mais tu m'as devancé. Personnellement, je n'entre pas dans le même paradoxe puisque j'aime autant les cravates que les porter, même si j'en porte peu souvent. Et même le peu de fois où j'en porte, je suis bien souvent un des rares voire le seul. Pas de code vestimentaire dans mon boulot et dans la plupart des milieux que je fréquente. Je me suis senti obligé d'en mettre une pour "grandes" réunions avec préfet ou équivalent. Je ne détesterais pas qu'il y ait plus de fréquence dans le port de la cravate, à condition qu'il ne s'agisse pas de cravates ternes, maronnasses à la mode des années 1950 !

plumequivole a dit…

Je déteste voir les hommes encravatés ! Mais j'en ai 2 ou 3 pour le carnaval, très chics.

karagar a dit…

j'ai mis la première fois de ma vie à l'enterrement de mon père, et les autres fois à des mariages (1 double + 2 si je compte bien)
c'est quand je peux Vladimir qui fait le noeud, on ne m'a jamais appris alors que lui a fait ça ts les jours de sa scolarité...
ce que j'en pense... pas grand chose, quand j'en mets une , pour moi c'est déguisement, donc avec total détachement.

karagar a dit…

Virgules !! c'est, quand je peux, Vladimir....

Calyste a dit…

Chroum : je te suis !

Cornus : j'aimerais bien que tu fasses ta note tout de même. Tu es un peu fainéant sur ton blog ces temps-ci. A cause de tes nouvelles responsabilités ?

Plume et Karagar : moi aussi, lorsque j'en mets une, j'ai l'impression de ne plus être moi-même.

Cornus a dit…

Calyste, je ferai cette note, c'est promis. Et non, ce n'est pas de la vraie paresse, je suis plutôt entre la fatigue et une forme d'ébullition. Moins d'une semaine avant quelques vacances.