mercredi 18 décembre 2013

De la décrépitude

Toutes les célébrations funéraires se ressemblent : la bougie que l'on allume, les textes dits par la famille et les amis, quelques chants et l'absence sidérale de prêtre.

Il y avait beaucoup de monde cet après-midi pour celle de Catherine, beaucoup de visages connus de moi et que je n'ai guère perdus de vue depuis mes débuts dans l'enseignement. Mais que c'est dur d'en revoir certains vieillis, affaiblis, aux portes de l'extrême vieillesse, comme mon ancienne directrice du LEP avec sa canne et ses appareils auditifs. Pourquoi faut-il vieillir, pourquoi faut-il souffrir avant de mourir ?

Je ne supporte plus les enterrements.

3 commentaires:

Cornus a dit…

Ce n'est jamais agréable. Je me souviens du dernier auquel j'ai assisté au printemps dernier, où le prêtre et laïcs chantaient faux et jouaient affreusement faux, ce qui était une bien mauvaise façon. Je préfèrerais qu'on ne chante pas dans ces circonstances.

Calyste a dit…

Cornus : c'est encore plus du départ de gens qui me furent proches que j'ai assez, quelque soit la façon de "célébrer" ce départ.

Cornus a dit…

Oui, je comprends, d'autant qu'il n'y a guère de bonne façon de pratiquer des enterrements.