mardi 7 août 2012

Roma 2012 (31 juillet)


Nous sommes déjà à la moitié de notre séjour à Rome. Le rythme des visites et du farniente est pris, les repères sont retrouvés. La journée sera calme, en prévision de celle de demain. Un petit tour au marché d'abord, déserté par les romains en cette période estivale, traditionnel apéritif à Santa Maria après énième visite de l'église, puis déambulation dans les rues du centre avec la découverte d'une nouvelle église, tout près de la Fontaine de Trevi:la Basilique des Saints Apôtres, d'abord dédiée à Jacques le Mineur et Philippe puis à tous les apôtres, et datant du VI° siècle. Pendant un temps assez court, elle abrita, avant son transfert à Florence, le tombeau de Michel-Ange mais conserve encore un tombeau pontifical: celui du pape Clément XIV. La crypte abrite les reliques des deux saints et des fresques intéressantes.

En gravissant la colline du Quirinal, nous percevons au loin l'entraînant hymne italien joué "allegro" par une fanfare militaire et assistons non pas à la relève traditionnelle de la garde mais au changement complet de régiment chargée de surveiller le palais. Est-ce que cela se produit à chaque fin de mois? L'ambiance est bon enfant et le soleil tape dur sur l'esplanade.

En redescendant sur la place de Venise, autre découverte (je suis pourtant passé devant des dizaines de fois): la Basilique Saint-Marc du Capitole, dédiée à l'évangéliste et église officielle des vénitiens de Rome. Comme beaucoup de monuments romains, elle est très composite: construite au IV° siècle, rebâtie au IX°, restaurée au XVII° et XVIII° dans un style baroque. La loggia qui en orne la façade est décorée de marbres provenant du Colisée et du théâtre de Marcellus, tout proches.

Après le théâtre de Marcellus, en direction du forum boarium, une nouvelle église: San Nicola in Carcere dont le chemin de croix moderne m'a particulièrement attiré l'oeil.


Et puis le Tibre, le Tibre toujours, son île Tibérine dont la légende dit qu'elle fut constituée par les réserves de blé du dernier roi étrusque, Tarquin le Superbe, réserves que les révolutionnaires romains, après avoir chassé le tyran, jetèrent dans le fleuve pour ne rien lui devoir.


Le soir, lors de la passegiata nocturne quotidienne, découverte, en levant le nez, d'une plaque commémorative indiquant l'emplacement de la maison où naquit en 1920 l'acteur italien Alberto Sordi. Demain sera consacré à l'Antiquité, avec un site que je n'ai visité qu'une fois, il y a plusieurs dizaines d'années.

2 commentaires:

Cornus a dit…

Il y a guère de flotte dans le Tibre, mais ce n'est peut-être qu'un bras... Connais-tu la géologie principale du bassin versant de ce fleuve ?

Calyste a dit…

Cornus: le Tibre est à peine aussi large que la Saône et bien moins impressionnant que le Rhône. De plus, nous sommes au cœur de l'été, il fait très chaud, et il s'agit effectivement de l'un de ses deux bras qui enserrent l'île Tibérine. Quant à la géologie, tu me poses vraiment une grosse colle!