Et son boeuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un coeur que l’on brise
Oh! l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises
Guillaume Apollinaire, Alcools.
2 commentaires:
Il me semble que je l'ai apprise celle-là. Elle me semblait un peu différente et plus longue. Bizarre.
Je ne connaissais pas ces vers
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