Apollon cependant l’aime toujours. Sa main posée sur le tronc, il sent encore le cœur palpiter sous l’écorce nouvelle et couvre le bois de ses baisers. Il dit alors :
- Eh bien, puisque tu ne peux pas être mon épouse, du moins tu seras mon arbre. À tout jamais tu orneras, ô laurier, ma chevelure, mes cithares et mes carquois et ton feuillage restera toujours vert.
Le laurier inclina ses branches nouvelles et Apollon vit sa cime remuer comme une tête (...)
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