lundi 6 août 2018

Momentini (cramés)

- La nuit d'abord : on a le choix entre mourir de chaud et se faire bouffer par les moustiques. J'ai choisi les moustiques mais eux aussi, depuis quelques jours, ont l'air de souffrir de la canicule.

- Le jour ensuite :
- Se lever tard (ça, ce n'est pas la faute de la chaleur !), hésiter à prendre un bol de café, même à moitié rempli, tant la sudation le suit de près.
- La douche, fraîche, presque froide, moi qui les aime bien chaudes. Même comme ça, la salle de bains se transforme vite en étuve.
- Faire le lit (mais certains jours, je le laisse en état : à quoi bon transpirer encore ?).
- Un petit tour sur l'ordinateur (ce que ça peut chauffer, finalement, ces engins-là !) et la matinée est terminée.
- Le repas de midi : depuis combien de temps n'ai-je pas cuit quelque chose ? Salades, jambon blanc, eau fraîche, melon, parfois glace. Et toujours pas de café !
- La sieste : fatigué de n'avoir rien fait. Avachi sur le canapé de cuir protégé par un plaid (mais ça chauffe aussi, ces inventions !), un livre à la main, dont je lis quelques pages, une serviette de toilette à portée pour s'éponger, avant de le laisser pour rejoindre Morphée, mais, tout dieu qu'il est, il me fait suer lui aussi.
- Une cigarette sur le balcon d'où le soleil a disparu, à contempler les immeubles vides ou presque et l'état (lamentable) de mes plantes. En faire le tour pour les arroser, en se demandant à quoi cela peut bien servir.
- Le pire :les courses. En nage de chez moi au magasin, climatisé mais glacial. Le coup derrière la tête quand on en ressort : la chaleur semble encore décuplée.
- Rentré à la maison, se changer tant l'on colle. Téléphoner à ma vieille voisine du dessous (la seule qui me reste) pour savoir comment elle va (ou tout simplement si elle va encore) tant je ne l'entends jamais.
- Les jours de grandes espiègleries, se lancer dans un peu de repassage : tant qu'à transpirer, autant transpirer utilement !
- Deuxième douche et le blog m'attend (avec quelques jeux en ligne, pour passer le temps).
- Va falloir encore manger : même régime frais qu'à midi. Même le vin ne me tente plus.
- Y a quoi à la télé ? Parfois bien, parfois rien. Le résultat est le même : à une heure, voire deux, du matin, j'y suis encore.
- Ensuite, commencer à jouer avec les rideaux, les volets, à ouvrir d'un côté, à fermer de l'autre, espérer un petit courant d'air (vœu pieux !). Se relever la nuit pour tout fermer sur le matin : on a beau être en août, les voitures, ça fait toujours autant de bruit.
- Se coucher le plus tard possible, lire encore un peu, se relever pour boire un dernier petit coup. Ensuite, coma humide et poisseux.

Et il y en a encore, paraît-il, pour deux jours !

6 commentaires:

Jérôme a dit…

est-ce cela consolerait de savoir que tu n'es pas tout seul ? Repassage également hier...
Bientôt la fin ; reprends une gorgée d'eau fraîche...!

Cornus a dit…

Notre maison nous offre quelques moyens stratégiques pour garder certaines pièces avec des températures supportables. Et mon bureau au travail est un des plus frais et une fois tout refermé vers 9h30, il garde bien le frais tout le reste de la journée. Tout le monde n'a pas cette chance. Revers de la médaille, il est sombre.
En théorie, j'aurais tendance à me coucher nettement plus tôt pour pouvoir me lever plus tôt pour faire un maximum de choses le matin avant que la chaleur ne devienne étouffante. Mais en disant cela, je me souviens de la canicule de 2003 (de loin la plus terrible que j'ai connue) où je faisais des relevés en vallée de la Seine en amont de Rouen. Et à mon hôtel (pas cher et chaud où je dormais), je n'arrivais pas à m'endormir avec la chaleur, ce qui faisait que j'étais incapable de me lever tôt le matin, surtout après plusieurs jours de fatigue accumulée.
Bon courage !

plumequivole a dit…

Moi qui me transforme en méduse flasque à partir de 25° je compatis vraiment ! Ici ça doit jouer dans les 29/30° et je mesure ma chance : maison fraîche, pas besoin de fermer les fenêtres, juste tirer les rideaux, longue nage le matin et idem le soir, jardin ensuite et pique-nique. Mais comme il faut bien se plaindre de quelque chose : le bruit infernal vu que j'habite sur la route des plages. J'attends avec impatience et méchanceté qu'il pleuve et "qu'ils" rentrent chez eux, et en attendant je rêve d'une maison loin de tout...

Unknown a dit…

Qu'on repasse, en tout temps, ça me dépasse mais alors là, ça passe les bornes!

plumequivole a dit…

Ha ha ha ! J'avais pas osé, il l'a fait !

Calyste a dit…

Jérôme : ça devait finir aujourd'hui..... et ça continue !

Cornus : bon, en même temps (comme dit l'autre), je ne travaille pas (mais donc, n'ai pas d'air conditionné non plus).

Plume : tu sembles avoir été entendu !

Karagar : tu repasseras.