Prune Nourry propose une exposition où chaque œuvre est à apprivoiser par le toucher. En 2016, à l’annonce de son cancer du sein, la sculpteure prend conscience de l’importance vitale, pour elle, du toucher, menacé par les effets secondaires de la chimiothérapie. De cette expérience fondatrice naîtront plusieurs œuvres explorant le corps, la guérison et le rituel. (Extraits du texte du livret de la Fondation Bullukian.)
Au blanc succède le noir total, absolu. L’artiste y présente, dans l’obscurité, le projet Phénix, qu’elle a réalisé les yeux bandés en sculptant les bustes de huit personnes malvoyantes selon la technique ancestrale dite du Raku. (Extraits du texte du livret de la Fondation Bullukian.)
Dans la salle totalement pongée dans le noir, je me suis déplacé grâce à une corde "ligne de vie". A chaque nœud de la corde correspond une œuvre en raku, à découvrir uniquement par le toucher et l'écoute (la voix enregistrée de chaque modèle). A l'entrée de cette salle, on vous "confisque" tout ce qui pourrait fournir une source de lumière (dont le portable, bien sûr). Hélas, cette expérience inédite et passionnante fut pour moi un peu gâchée par la peur de casser mes lunettes que j'aurais dû laisser à l'entrée puisqu'elles ne me servaient à rien.
6 commentaires:
Les œuvres visibles, je les aime beaucoup. Quant à l'expérience dans le noir, aucune idée, je n'ai rien senti ! 😁😁😁
Cette expo semble géniale !
Je me demande si je ne vais pas faire un aller-retour pour voir ça.
Après une chimiothérapie, il est fréquents d'avoir des névralgies aux mains et au pieds qui entrave toute sensibilité, qui disparaissent avec le temps long, ou pas.
Bon, ci-dessus, c'est plein de fôtes d'ortografe, car je suis mal réveillé ...
Si tu passes par Lyon ....
Si tu es a l'occasion, n'hésite pas.
Mal réveillé ? Mais tu es pire que moi !
Ah !!! le monochrome... que j'aime ça... 🤗
Enregistrer un commentaire