lundi 16 septembre 2024
Allégeance
Peu importe où il va dans le temps divisé.
Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler.
Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et
L'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas
René Char
C'est à vous
dimanche 15 septembre 2024
Les chapiteaux de Bellecour
Et un cadeau des TCL : une carte de transports chargée de dix tickets gratuits. De quoi tenir longtemps avec moi ...
samedi 14 septembre 2024
Il les accumule !
Mais je ne connaissais pas d'autres détails. Pour effectuer la greffe, on a dû lui arracher toutes les dents pour éviter une infection par carie. Maintenant, il doit avaler une vingtaine de comprimés par jour !
Et, en plus, il est cardiaque et on a dû aussi l'opérer du cœur afin de lui poser un stent.
Et tout ça à même pas soixante ans !
Si jamais j'avais par hasard un jour de me plaindre, je repenserais à lui !
A part ça, très bonne soirée !
vendredi 13 septembre 2024
Le tour de l'oie
(Erri de Luca, Le tour de l'oie. Ed. Gallimard. Trad. de Danièle Valin.)
mercredi 11 septembre 2024
Et pourquoi pas la peinture ? (292)
Le violoncelliste (autoportrait) (1847), Gustave Courbet |
La Grenouillère (1869), Auguste Renoir |
La femme de chambre (1651), Rembrandt |
Garçon jouant de la flûte (début des années 1630), Judith Leyster |
La dame au voile (1768), Alexandre Roslin |
Châteaux en l'air (1885), Anders Zorn |
Autoportrait (entre 1791 et 1799), Joseph Ducreux |
Rapatriement du corps de Charles XII de Suède (1884), Gustaf Cederstrom |
L'Amour en plâtre (1890), Paul Cézanne |
L'heure du petit déjeuner (1887),Hanna Pauli |
dimanche 8 septembre 2024
Le temps perdu
De stériles soucis notre journée est pleine :
Leur meute sans pitié nous chasse à perdre haleine,
Nous pousse, nous dévore, et l’heure utile a fui…
« Demain ! J’irai demain voir ce pauvre chez lui,
« Demain je reprendrai ce livre ouvert à peine,
« Demain je te dirai, mon âme, où je te mène,
« Demain je serai juste et fort… pas aujourd’hui. »
Aujourd’hui, que de soins, de pas et de visites !
Oh ! L’implacable essaim des devoirs parasites
Qui pullulent autour de nos tasses de thé !
Ainsi chôment le coeur, la pensée et le livre,
Et, pendant qu’on se tue à différer de vivre,
Le vrai devoir dans l’ombre attend la volonté.
René-François Sully Prudhomme, Les vaines tendresses
Paresse
vendredi 6 septembre 2024
Travail soigné
(Pierre Lemaitre, Travail soigné. Editions du Masque.)
jeudi 5 septembre 2024
Il me tarde ...
Ce jour-là, nous cherchons : je n'ai plus son adresse ni son téléphone. Mais la campagne change en cinquante ans ! Au bout de quelques temps, nous nous arrêtons et, à tout hasard. Et, miracle, je tombe sur un ancien élève de son mari (ils étaient tous deux enseignants). Et nous étions à peine à cent mètres.
Mais personne à la maison ! Depuis, grâce à une autre ami, j'ai récupéré son téléphone et l'ai appelée. Nous nous reverrons bientôt, cinquante ans après ..... J'ai hâte mais flippe un peu ...
L'amitié
- l'amitié-feuilles qui, comme elles, ne dure qu'une saison;
- l'amitié -branches, qui se cassent lorsqu'elles ne servent plus à rien
- l'amitié-racines, la plus solide, bien sûr mais qui est rare.
Cette façon de présenter les choses m'a bien plu.
A méditer ...
mercredi 4 septembre 2024
Et pourquoi pas la peinture (291)
Fatiguée (1885), Christian Krohg |
Paysage près de Melun (vers 1879), Paul Cézanne) |
Vue de l'exposition universelle de Paris (1867), Edouard Manet |
Marchand de gibier (entre 1625 et 1630), FransSnyders |
Le cri (1893), Edvard Munch |
Soir de printemps, forteresse d'Akershus (1913), Harald Sohlberg |
Lutte pour l'existence (1889), Christian Krohg |
Baigneurs dans les roseaux (1909), Erich Heckel |
Portrait de Mari Clasen (1895), Halfdan Eledius |
mardi 3 septembre 2024
Séraphie, Augustine et Julie
Augustine m'a élevé : je men souviens assez bien donc. Elle est morte quand j'avais huit ans, et j'ai alors rejoins le cercle familial. Mais j'en ai déjà parlé.
Julie était physiquement aussi sèche qu'Augustine. Visiblement, elle n'aimait pas vraiment les enfants, au moins mon frère qui montait dans les arbres pour lui faire des grimaces. Son mari était une pâte d'homme, fasciné par les rouages des horloges et des montres devant lesquels il pouvait rester des heures.
Séraphie est celle dont je me souviens le moins : elle a dû mourir quand j'étais très jeune. La maison où elle habitait existe toujours dans le village : seul le bien haut et le bien raide escalier extérieur a disparu. Nous devions sans doute lui rendre visite en allant à la messe, à pieds et à jeun sur les kilomètres. D'où sans doute aussi mon souvenir du haut escalier ....
Bonne fête
S'appeler Sandale ! C'est le pied, non !
lundi 2 septembre 2024
Jours de rentrée
Une attente. Plus que deux jours, plus qu'un jour. Enfin, c'est là !
Les collègues, vus un peu avant, aux jours de pré-rentrée. Les bises ont été faites, Et tes vacances ? Ca, c'est fait. Impossible d'y échapper, mais c'est fait .
La vraie rentrée, c'est celle des élèves. Un tour, avant, dans ma salle. Une odeur, toujours. Je la reconnaitrais les yeux fermés. Celle de la craie et du tableau noir, malgré l'été passé. Le placard, an fond, où je range des livres. Les lampes fonctionnent mais le lino écorné n'a pas été remplacé. Attention, plus tard, en passant dans les rangs.
Ils sont là, dans la cour, attendant d'être appelés. Du bruit encore mais la celui, joyeux, des futures récréations. Attendant d'être appelés, de savoir à quelle sauce ils vont être mangés ! La litanie des noms commence. Veinard : tu as M. ..... en prof principal ! Moi, je me paye Mme .... Heureusement, je suis avec deux copains.
La classe se remplit. Bruits de chaises, raclements. Chacun prend sa place. Provisoire. Et puis, ils se taisent. Le vieux, sur son estrade, va parler.
C'est parti. Je n'y suis plus.
C'est à vous
Gallinacées et autres
D'abord à Pollionnay, une des plus importantes, où nous étions déjà allés l'an dernier. Rien de très intéressant au vide-greniers. Alors, nous avons rendu visite aux gallinacées.
Puis; faute d'avoir trouvé à se garer à St-Jean-de-Touslas, nous nous dirigeons sur Soucieux-en-Jarest où la fête bat aussi son plein.