lundi 16 septembre 2024

Sens interdit

Allégeance

Dans les rues de la ville il y a mon amour.

Peu importe où il va dans le temps divisé.

Il n'est plus mon amour, chacun peut lui parler.

Il ne se souvient plus; qui au juste l'aima et

L'éclaire de loin pour qu'il ne tombe pas

René Char

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

dimanche 15 septembre 2024

Aux grands maux les grands remèdes !

Les chapiteaux de Bellecour

Histoire de me dégourdir les jambes, petit tour jusqu'à Bellecour, au village des métiers. Pas vraiment passionnant, autant le dire tout de suite, sauf quelques stands : travail du verre, de la terre, réparation de vélos ...

Et un cadeau des TCL : une carte de transports chargée de dix tickets gratuits. De quoi tenir longtemps avec moi ...






La chanson d'amour du dimanche

samedi 14 septembre 2024

Un peu de bon sens, voyons !

Il les accumule !

Hier soir, je suis allé au restaurant (chinois) avec un ancien collègue, un remplaçant d'anglais avec qui je suis ,depuis, toujours resté en lien Je connaissais ses ennuis de santé liés au rein : après plusieurs années de dialyse, il a enfin pu obtenir une greffe

Mais je ne connaissais pas d'autres détails. Pour effectuer la greffe, on a dû lui arracher toutes les dents pour éviter une infection par carie. Maintenant, il doit avaler une vingtaine de comprimés par jour ! 

Et, en plus, il est cardiaque et on a dû aussi l'opérer du cœur afin  de lui poser un stent. 

Et tout ça à même pas soixante ans !

Si jamais j'avais par hasard un jour de me plaindre, je repenserais à lui ! 

A part ça, très bonne soirée !

vendredi 13 septembre 2024

Voici l'homme




En parlant d'oie, un souvenir d'enfance.

Le tour de l'oie

Les écrits de Erri de Luca sont pas gourmandise depuis longtemps. Tous différents et pourtant tournant sur les mêmes thèmes :la littérature, les mots, l'amour, l'engagement politique, Naples, l'escalade. Ici un père (lui) s'invente le fils qui n'a jamais eu et dialogue avec lui pendant une nuit d'orage, assis près d'un feu dans la cheminée. De la poésie à l'état pur ! (Je lai vu et écouté une fois à Lyon : il correspond exactement à ce qu'il écrit.)

(Erri de Luca, Le tour de l'oie. Ed. Gallimard. Trad. de Danièle Valin.)

mercredi 11 septembre 2024

Un papillon qui aime la flûte !

Un violoncelliste moderne

Et pourquoi pas la peinture ? (292)

D'Oslo, partons à Stockholm, au Musée National :

Le violoncelliste (autoportrait) (1847), Gustave Courbet

La Grenouillère (1869), Auguste Renoir


La femme de chambre (1651), Rembrandt

Garçon jouant de la flûte (début des années 1630), Judith Leyster

La dame au voile (1768), Alexandre Roslin

Châteaux en l'air (1885), Anders Zorn

Autoportrait (entre 1791 et 1799), Joseph Ducreux

Rapatriement du corps de Charles XII de Suède (1884), Gustaf Cederstrom 

L'Amour en plâtre (1890), Paul Cézanne 
L'heure du petit déjeuner (1887),Hanna Pauli

dimanche 8 septembre 2024

Le temps perdu

Si peu d’oeuvres pour tant de fatigue et d’ennui !

De stériles soucis notre journée est pleine :

Leur meute sans pitié nous chasse à perdre haleine,

Nous pousse, nous dévore, et l’heure utile a fui…


« Demain ! J’irai demain voir ce pauvre chez lui,

« Demain je reprendrai ce livre ouvert à peine,

« Demain je te dirai, mon âme, où je te mène,

« Demain je serai juste et fort… pas aujourd’hui. »


Aujourd’hui, que de soins, de pas et de visites !

Oh ! L’implacable essaim des devoirs parasites

Qui pullulent autour de nos tasses de thé !


Ainsi chôment le coeur, la pensée et le livre,

Et, pendant qu’on se tue à différer de vivre,

Le vrai devoir dans l’ombre attend la volonté.


René-François Sully Prudhomme, Les vaines tendresses

La chanson d'amour du dimanche

Paresse

Non, pas de balades en ce moment. Juste un peu de lassitude vis-à-vis de ce blog. Ce n'est pas la première fois que ça arrive mais, cette fois-ci, ça a tendance à durer. Pourquoi ? Je ne sais pas. Effet de l'automne qui, peu à peu, s'installe? Je ne crois pas. Peut-être vais-je remanier un certain nombre de choses, supprimer le retour hebdomadaire de certains articles, revenir à d'autres abandonnés depuis longtemps, comme l'abécédaire des débuts, moins publier. On verra.

vendredi 6 septembre 2024

Travail soigné

J'aurais cru être emballé, je n'ai été que moyennement séduit. Emballé parce que l'auteur : Pierre Lemaitre. Emballé parce que le sujet : la traque d'un tueur en série qui calque ses crimes sur des crimes décrits dans des polars. Et pourtant, avec moi, ça n'a pas marché ! Pourquoi ? Je n'en sais rien. 

(Pierre Lemaitre, Travail soigné. Editions du Masque.)

jeudi 5 septembre 2024

Il me tarde ...

En bourlinguant l'autre jour dans les monts du Lyonnais, nous sommes passés par Mornant. J'ai repensé alors à Chantale, une amie habitant en même temps que moi dans la communauté de ma jeunesse. J'étais allé chez elle un peu plus tard, mais il y a bien maintenant une cinquantaine d'années. Depuis, je ne l'ai jamais revue.

Ce jour-là, nous cherchons : je n'ai plus son adresse ni son téléphone. Mais la campagne change en cinquante ans ! Au bout de quelques temps, nous nous arrêtons et, à tout hasard. Et, miracle, je tombe sur un ancien élève de son mari (ils étaient tous deux enseignants). Et nous étions à peine à cent mètres.

Mais personne à la maison ! Depuis, grâce à une autre ami, j'ai récupéré son téléphone et l'ai appelée. Nous nous reverrons bientôt, cinquante ans après ..... J'ai hâte mais flippe un peu ...

Evidemment !

L'amitié

Un ami m'a fait part une pensée qu'il m'a dit être bouddhiste sur l'amitié. Il y en aurait trois espèces :

- l'amitié-feuilles qui, comme elles, ne dure qu'une saison;

- l'amitié -branches, qui se cassent lorsqu'elles ne servent plus à rien

- l'amitié-racines, la plus solide, bien sûr mais qui est rare.

Cette façon de présenter les choses m'a bien plu.

A méditer ...


mercredi 4 septembre 2024

Images d'archives

3 septembre 1944 : Lyon libéré

Munch

Et pourquoi pas la peinture (291)

Remontons vers le nord, jusqu'au Musée National d'Oslo :



Chêne de l'Elbe en hiver(1853), Johan Christian Dahl


Fatiguée (1885), Christian Krohg

Paysage près de Melun (vers 1879), Paul Cézanne)

Vue de l'exposition universelle de Paris (1867), Edouard Manet

Marchand de gibier (entre 1625 et 1630), FransSnyders

Le cri (1893), Edvard Munch

Soir de printemps, forteresse d'Akershus (1913), Harald Sohlberg 

Lutte pour l'existence (1889), Christian Krohg

Baigneurs dans les roseaux (1909), Erich Heckel

Portrait de Mari Clasen (1895), Halfdan Eledius


mardi 3 septembre 2024

Séraphie, Augustine et Julie

Ma grand-mère maternelle et ses deux sœurs, mes grandes tantes donc ! 

Augustine m'a élevé : je men souviens assez bien donc. Elle est morte quand j'avais huit ans, et j'ai alors rejoins le cercle familial. Mais j'en ai déjà parlé. 

Julie était physiquement aussi sèche qu'Augustine. Visiblement, elle n'aimait pas vraiment les enfants, au moins mon frère qui montait dans les arbres pour lui faire des grimaces. Son mari était une pâte d'homme, fasciné par les rouages des horloges et des montres devant lesquels il pouvait rester des heures. 

Séraphie est celle dont je me souviens le moins : elle a dû mourir quand j'étais très jeune. La maison où elle habitait existe toujours dans le village : seul le bien haut et le bien raide escalier extérieur a disparu. Nous devions sans doute lui rendre visite en allant à la messe, à pieds et à jeun sur les kilomètres. D'où sans doute aussi mon souvenir du haut escalier ....

J'ai mis un moment à comprendre ....


Bonne fête

Le 03 septembre, c'est la  saint Grégoire (le Grand), tout le monde le sait. Mais quelle honte d'oublier tous les autres, qui n'apparaissent plus sur les calendriers. Pour réparer cette injustice, pensons tous à souhaiter une bonne fête aux Aigulphe, Ansbert, Anthime, Auxence, Basilisse, Dorothée, ErasmaEuphémie, Godegrand, Guala, Joannice, Macanisius, Mansuy, Phoébé, Polydore, Thècle, Remacle, Sandale, Sarméane,Séraphie, Théoctiste, Vitalien, Wandrille,   . Je compte sur vous ! Enfin, si vous en connaissez ... 

S'appeler Sandale ! C'est le pied, non !

lundi 2 septembre 2024

Jours de rentrée

Souvenirs ....

Une attente. Plus que deux jours, plus qu'un jour. Enfin, c'est là ! 

Les collègues, vus un peu avant, aux jours de pré-rentrée. Les bises ont été faites, Et tes vacances ? Ca, c'est fait. Impossible d'y échapper, mais c'est fait .

La vraie rentrée, c'est celle des élèves. Un tour, avant, dans ma salle. Une odeur, toujours. Je la reconnaitrais les yeux fermés. Celle de la craie et du tableau noir, malgré l'été passé. Le placard, an fond, où je range des livres. Les lampes fonctionnent mais le lino écorné n'a pas été remplacé. Attention, plus tard, en passant dans les rangs. 

Ils sont là, dans la cour, attendant d'être appelés. Du bruit encore mais la celui, joyeux, des futures récréations. Attendant d'être appelés, de savoir à quelle sauce ils vont être mangés ! La litanie des noms commence. Veinard : tu as M. ..... en prof principal ! Moi, je me paye Mme .... Heureusement, je suis avec deux copains. 

La classe se remplit. Bruits de chaises, raclements. Chacun prend sa place. Provisoire. Et puis, ils se taisent. Le vieux, sur son estrade, va parler. 

C'est parti. Je n'y suis plus. 

C'est à vous

A vous, si cela vous dit, de mettre sous cette photo un titre, une phrase ou un petit texte qu'elle vous aurait inspiré. (Vous pouvez l'agrandir en cliquant dessus.)

Hors-normes (2)

Hors-normes

Catherine Ribeiro (1941 - 13 août 2024)

Gallinacées et autres

Le 1er septembre, c'est traditionnellement la fête dans de nombreux villages des Monts du Lyonnais. Occasion de sortir, donc. 

D'abord à Pollionnay, une des plus importantes, où nous étions déjà allés l'an dernier. Rien de très intéressant au vide-greniers. Alors, nous avons rendu visite aux gallinacées. 









Puis; faute d'avoir trouvé à se garer à St-Jean-de-Touslas, nous nous dirigeons sur Soucieux-en-Jarest où la fête bat aussi son plein.