dimanche 10 novembre 2019

Samedi des Arts

Par Mireille principalement, je suis au courant de ce qui se fait à Lyon en matière d'expositions de peintures. Hier, c'est avec elle que je suis allé rue Auguste Comte, dans le très chic quartier des antiquaires et des galeries, pour découvrir quelques œuvres d'un peintre lyonnais : Patrice Giorda.


Il s'agit des Variations  Hadleigh, d'après Le Château des Hadleigh (1829), de Constable. Variations autour d'un même thème : un paysage avec ruine, traité de façon assez proche mais avec de nombreuses variations de couleurs, couleurs vives qui tranchent avec celles de l’œuvre inspiratrice.
Un peu du soleil de l'extérieur était entré dans la galerie.

John Constable - Hadleigh Castle, The Mouth of the Thames--Morning after a Stormy Night - Google Art Project.jpg
Le Château des Hadleigh, Constable
Variations Hadleigh, Patrice Giorda





Auparavant, j'étais passé par la place Bellecour jeter un coup d’œil à ce que présentait la fondation Bullukian dans le cadre de la Biennale d'Art Contemporain : des œuvres de Jérémy Gobé et de Andrea Mastrovito.

Pour Gobé, dans la cour, des sculptures et une façade qui restera en place à la fin de la biennale, aux motifs vermiculées (qui reproduisent le parcours d'un ver). Gobé s'est aussi inspiré des coraux aux couleurs changeantes : les motifs ont été recouverts d'une peinture composée de micro pigments aux effets variant avec la lumière. Le titre : Anthropocène.



Pour Mastrovito, Le Monde est une invention sans futur, titre en référence à une phrase de Louis Lumière : Le cinéma est une invention sans futur. Inspiré des marbres de Sienne, un sol de 110 m2 de marqueterie revisitant sept films des frères Lumière et réalisé par des artisans italiens de Bergame.




Et puis, dans la salle du fond, des massifs de fleurs confectionnés avec des livres sur la faune et la flore et surtout, ce qui m'a emballé, des vitraux constitués de double-décimètres d'écoliers en plastique.


                                                                             
 



La fin de l'après-midi fut moins fructueuse : au Goethe Institut et à l'Institut Culturel Italien, portes closes, sauf le Loft, au rez-de-chaussée où l'on chantait des Histoires d'amours japonaises. Sans m'attarder, je gagnais l'église Saint-Bonaventure. Las, l'expo photos sur les églises lyonnaises avait été décrochée dans la semaine.



Mais assez pour aujourd'hui : Doisneau attendra demain.

5 commentaires:

Cornus a dit…

De belles choses dans les différents endroits, avec une mention spéciale aux doubles décimètres.

Cornus a dit…

Au fait, j'y pensais encore la veille, mais après, emporté dans je ne sais quoi, j'ai oublié à mon tour ton changement de millésime. J'espère qu'il fut aussi bon que possible !

Calyste a dit…

Cornus : ah, toi aussi ça te plaît !
Pour le changement de millésime, ambiance pépère. Merci à toi.

karagar a dit…

j'aime assez ces variations défilant l'une après l'autre...

Calyste a dit…

Karagar : étonnamment, je n'ai pas trop aimé sur le moment. C'est en rentrant et renseignement pris que j'ai commencé à apprécier.