jeudi 6 juillet 2017

Promenades dans Rome

Je suis pratiquement au bout de ces chroniques d'un voyage à Rome de Stendhal à partir de 1827. N'étant pas un stendhalien convaincu,  c'est bien plutôt le titre que l'auteur qui me l'a fait acquérir. Lu quelques pages au moment de l'achat puis renvoyé aux calendes grecques.

Mon repos forcé depuis dimanche me l'a fait reprendre et je ne le regrette pas. C'est une chronique au jour le jour des visites que Stendhal fait dans Rome avec plusieurs amis, de ses rencontres, de sa vie "mondaine". Bien sûr, de nombreuses références à des personnes célèbres de l'époque m'échappent totalement, mais je me rattrape avec sa description des monuments antiques tels qu'ils apparaissaient à l'époque, ses précisions historiques ou mythologiques (que je connais déjà beaucoup mieux), ses adorations et ses détestations dans le domaine des arts (sculpture, peinture, architecture), les unes comme les autres pas toujours partagées par moi, ses digressions sur l'âme des deux peuples, français et italien  (avec variantes nombreuses selon les états), et sa forme d'humour grinçant, parfois méchant, qui m'enchante quand j'en décrypte la cible.

Malgré le plaisir pris au premier, le second tome attendra sans doute un peu ...
(Stendhal, Promenades dans Rome. Ed. François Maspero.)

2 commentaires:

CHROUM-BADABAN a dit…

C'est le "syndrome du voyageur", ou le "syndrome de Florence" !

Calyste a dit…

Chroum : en fait, un journal fictif avec des amis fictifs qui reprend plusieurs voyages précédents. C'est ce que je viens d'apprendre après avoir lu, a postériori comme il se doit, la préface.