mercredi 29 juillet 2015

Le miel et les olives

Bien sûr, tout le monde n'en mange pas tous les jours. Pourtant, ils font partie de notre patrimoine, peut-être plus mythique que culinaire. Il serait bien long d'énumérer tous les emplois qu'en ont fait les hommes depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours.

Sur le miel, en particulier, je conseille, si vous avez le temps, de consulter ce site très savant mais passionnant : http://www.la-ruche-sauvage/produits/miel.php . Juste un petit extrait, tiré de Pétrone (le Satyricon), où les deux produits apparaissent :  Sur un plateau destiné aux hors-d’œuvre était un petit âne en bronze de Corinthe, portant un bissac qui contenait d'un côté des olives blanches, de l'autre des noires. Sur le dos de l'animal étaient deux plats d'argent sur le bord desquels étaient gravés le nom de Trimalcion et le poids du métal. Des arceaux en forme de ponts soutenaient des loirs assaisonnés avec du miel et des pavots.

Lors de mon dernier séjour dans le Jura, plus un pot de miel au magasin. C'était la première fois que je voyais ça. Nous n'avons pas pu obtenir de réponse satisfaisante aux questions sur ce sujet. Pour les oliviers, voir des arbres plus que centenaires dépérir très vite en Italie du sud me pétrifie.

Et ce midi, aux infos de la télévision, un reportage (je n'ai pas retenu dans quelle région de France) sur une nouvelle maladie de la vigne, pire, aux dires du journaliste, que celle du phylloxéra. Il y a vraiment de quoi s'inquiéter.
(Et je ne parle pas des platanes !)

7 commentaires:

plumequivole a dit…

Ah le miel ! J'en consomme plusieurs kilos par an ! Et je viens d'apprendre avec plaisir que des ruches vont être installées par la mairie sur notre terrain collectif.
Sinon, moins bonne nouvelle, la maladie qui tue les oliviers vient d'arriver en Corse.

Cornus a dit…

Le miel, les olives, on peut à la rigueur s'en passer, même si c'est très pénible. Mais alors la vigne !!! Bon je blague, mais quand même.
Je confirme l'info pour la Corse qui m'a été remontée en direct.
On paye en partie les changements climatiques et la pollution (que l'on fait toujours mine d'oublier car elle est familière) mais surtout la mondialisation des échanges de marchandises et de matériel vivant qui ne sont pas souvent justifiées. Jusque là, les personnes qui s'en inquiétaient étaient peu nombreuses. Qui a dénoncé il y a 40-50 ans ce qui est arrivé aux ormes européens ? Et les bombes à retardement n'ont pas fini de déferler, toujours plus nombreuses...

Calyste a dit…

Plume : je ne savais pas. Ça se corse !


Cornus: pour la vigne, c'est ce que je pensais mais je n'osais pas le dire !

plumequivole a dit…

Bon, moi les vignes je m'en passe (pitié ! Ne me frappez pas !) mais le miel, pas possible ! C'est mon carburant hivernal !

Petrus a dit…

Bises de Crête et de Santorin, pays de miel et d'olives s'il en est !
Avant de passer à la campagne dans l'Aveyron prendre du miel chez un petit récoltant. ..

Cornus a dit…

Plume> On ne te frappera pas, on te crucifiera juste !

Calyste a dit…

Petrus : et un petit tour à Lyon, jamais ?

Cornus : ah non ! c'est la seule qui continue à écrire sur son blog pendant l'été !