dimanche 7 décembre 2025

Deux galeries le même jour.

-  D'abord, l'expo dont je n'ai pas pu assister au vernissage à la galerie JeanLouisMandon, tout près de Bellecour : l'exposition de peintures de Hideco Hatton Souchon, né en 1943 à Tokyo : des fleurs, des fleurs, des fleurs aux dessins d'une délicatesse extrême et en même temps où transparait une mystérieuse puissance.  Elle a vécu au Japon, en Ethiopie, en Egypte et en Roumanie, et réside actuellement en France dans l'Ain, près de Lyon.






- Puis, en rentrant chez moi, toujours place Bellecour, mon œil est attiré par la sensualité des statues de femmes que je peux voir à travers une vitrine : à la Artclub Gallery, c'est Josepha qu'on expose (bronze et résine). Je découvre et j'aime beaucoup. 



samedi 6 décembre 2025

Restriction

Depuis hier et jusqu'à lundi soir, ce sont les illuminations du 8 décembre à Lyon. Des milliers (voire millions) de touristes prévus dans les rues. Cette année, je n'irai pas Plus de mon âge, toute cette foule. Voilà donc la seule photo que vous en aurez, prie il y a déjà quelques jours Place Antonin Poncet. (Mais lundi, le "vrai" jour de la fête, je mettrai dans doute mes lumignons sur les rebords de mes fenêtres.)


Emotions

Depuis hier, je suis submergé par l'émotion. 

-Hier soir, je reçois un sms au nom d'ami vieil ami disparu de ma vie il y a plusieurs années, après le divorce d'avec sa femme. Méfiance. Je crois à un début d'arnaque. J'emploie mes ruses habituelles pour ne pas donner mon adresse mails. Et puis, coup de téléphone : il s'agit bien de l'ami que je n'avais plus entendu des lustres (je lui trouve maintenant un petit accent du midi ....) La conversation durera longtemps. Il m'apprend qu'il vient de perdre sa mère, que j'aimais beaucoup.

- Ce matin, la sonnerie de mon fixe me réveille. Peut-être du démarchage (mais il n'est pourtant que 8h du matin !). Trop bien dans mes draps, je décide de faire la sourde oreille. Lorsque, réveillé, je branche mon portable (je le coupe toujours la nuit), j'ai plusieurs appels et mon fixe m'indique un message vocal, tous du même ami. Juste à ce moment-là, il me rappelle : sa mère, que je connaissais très bien, est morte dans la nuit. 

Vous comprenez sans doute maintenant mieux pourquoi je redoute de plus en plus les coups de téléphone. il y a des âges où cet instrument devient dangereux ou, tout au moins, est à manipuler avec précaution !

vendredi 5 décembre 2025

Pour commencer Décembre (4 et fin)

Le même jour, j'ai une idée (ben oui, c'est pas tous les jours que j'en ai !) : aller à Saint-Forgeux, qui est tout près. Pourquoi ? Parce que, il y a des siècles, quand je travaillais, nous organisions dans les premiers jours de l'année scolaire un petit séjour de deux jours pour les sixièmes afin qu'ils apprennent à se connaître et surtout pour atténuer l'angoisse du passage du primaire au collège. Au programme, tir à l'arc, ping-pong, ramassage de bois pour le four à pain, pain que nous faisions et que nous mangions. 

Mais où était-ce ? Pas dans le village même, plutôt dans un endroit plus isolé, en bordure des bois. J'écarquille les yeux mais aucun souvenir ne me revient. Au village, j'aborde un ouvrier des TP et lui explique ma quête. Il a beau se creuser la tête, il ne voit pas. Tant pis. 

Les habitants de Saint-Forgeux sont appelés les Saint-Forgeois ou Beureillons (Ne me demandez pas pourquoi....

Portail en pierre de Glay de l'église primitive, devenu portail d'entrée du presbytère



 L'église actuelle Saint-Ferréol fut construite entre 1828 et 1832,le clocher  en 1835. L'édifice fut agrandi en 1880 ; à ce moment-là, le portail de l'ancienne église, récupéré lors de la construction en 1828, fut installé comme portail d'entrée du presbytère. (Forgeux est la forme dérivée en bas-français de Ferréol). 








Moi, j'ai vu un panneau routier indiquant Chapelle de Grévilly ! Go. 

Toujours sur la commune de Saint-Forgeux (69), cet édifice du XIe ou du XIIe siècle se transforma en un lieu de pèlerinage à la Vierge en 1322 sur la demande du pape Jean XXII. De très nombreux ex-voto (en marbre, en toiles brodées ou peintes ou sur estampes) rappellent les périodes de grandes affluences (notamment lors de la guerre franco-prussienne de 1870-71 et pendant la Grande Guerre). La chapelle est ouverte chaque jour de l'année, de 9 heures à 17 heures. Je suis sûr que nous y sommes arrivés avant 17 heures. Elle était pourtant fermée !!!!




jeudi 4 décembre 2025

Pour commencer Décembre (3)

Le même jour, une découverte : Ancy (69)


Cette vue vous explique pourquoi ce village n'est pas très connu : il abrite seulement environ 600/700 habitants. Eh bien, cette découverte m'a beaucoup plu.

Le portail de cette église est de style gothique. Il est daté du XIVe siècle ou XVe siècle.


Le tympan la représente de la Transfiguration du Seigneur et cite la phrase de l’Apôtre Pierre : " Seigneur il est bon que nous soyons ici ! " qui accueille celui qui entre dans l’église.

Sommier droite


Sommier gauche


L'église Saint-Pierre comprend notamment un vitrail patriotique de la Première Guerre mondiale, créé en 1920. Souvenir de Louis Lepin, signé Nicod et Jubin 


Une statue de bois qui m'a beaucoup plu.

Dans le chœur

Dans le chœur


mercredi 3 décembre 2025

Pour commencer Décembre (2)

Le lendemain, le beau temps persiste. Re voiture. Cette fois, je vais découvrir d'autres villages totalement inconnus ou dont je connais seulement le nom. Ce ne sont pas de hautes sites touristiques mais chacun possède des éléments intéressants.

Saint-Romain de Popey (69) :  Saint-Romain-de-Popey est un village du Pays des pierres dorées Les survivants royalistes qui s'échappèrent du Siège de Lyon le 9 octobre 1793 furent exterminés le 11 octobre par les soldats républicains qui les poursuivaient, sur le territoire de la commune. Dès le XVIII° et surtout le XIX°, avec l'arrivée de riches marchands lyonnais, la commune se couvre de châteaux et maisons bourgeoises. 

  





ce jour-là, on plante le sapin.






Un peu plus haut, sur la route du Mont Popey,  de la poésie en champs.... (Popey se prononce Popet, et non comme l'amateur d'épinards),


Les Editions du mont Popey

Pour commencer Décembre (1)

Pendant que la magie de Noël s'installe partout à Lyon (n'oublions pas non plus qu'approchent les illuminations du 8 décembre), je me suis réfugié encore une fois dans la campagne, chez mon copain des Monts du Lyonnais. Et, grand miracle : il faisait un peu frisquet mais grand beau. En voiture ! Pas trop loin, on ne sait jamais : l'humeur du temps peut changer ! Pourquoi pas Trévoux ? D'accord, on y est déjà allés mais sauf à faire de plus grands voyages .... Ce sera donc Trévoux, avec passage à Anse (où une boulangerie vend de très bons sandwiches) et à Saint-Bernard (où l'église en face du château est décidément toujours fermée).








dimanche 30 novembre 2025

Momentini

- Mon vieil ami Emile est tombé pendant sa messe en ratant une marche de l'autel. Rien de bien grave mais quelques points de suture à la tête. J'espère que cette chute n'est due qu'à un moment d'inattention et pas à une autre cause cachée et chelouse.

- Mon vieil ami Noël, qui a à peu près le même âge (80 passés), marche, lui, presque à angle droit. Ce n'est pas lui qui aurait raté la marche ! 

- Toute ma rue est, d'un côté, privée d'électricité (travaux du futur bus express ?). On ne peut compter que sur l'éclairage de l'autre côté mais la rue est très large. En allant au concert vendredi soir, j'ai failli me retrouver par terre en supposant avoir une épaisseur de trottoir devant moi alors qu'il n'y en avait pas (mais il y en avait une avant les travaux !). Résultat : un début de vol plané heureusement arrêté par un jeune homme qui passait à ce moment- là. J'ai eu le temps de constater qu'il était beau. Mais il aurait été moche, je l'aurait remercié tout de même.

Au retour, j'ai pris le trottoir d'en face, et dans la cuisine d'un rez-de-chaussée d'un appartement, cuisine en couloir et très petite, un sapin artificiel déjà installé et illuminé. Une femme lisait à la lumière des bougies. Ca m'a ému.

samedi 29 novembre 2025

De la musique, avant toutes choses.

Hier soir, j'étais de sortie. A l'Auditorium pour un cocktail suivi d'une concert. Pour la boisson, j'ai choisi le vin rouge. Et pour cause : c'était du Châteauneuf du Pape ! Pas plus de deux ou trois demi-verres, car le solide était un peu léger : les petits fours habituels. A l'entrée, j'avais retrouvé Noël et Joël qui m'avait procuré l'invitation normalement destinée et bienfaiteurs. Noël, c'est un très ancien ami, au départ collègue de Pierre en Saône-et-Loire, Joël, c'est son ami. 

Puis, nous avons rejoint la magnifique salle l'Auditorium que j'avais revisitée au moment des Journées du Patrimoine (et des cinquante ans du bâtiment. Au programme, deux œuvres de moi inconnues (même si je connais très bien leurs compositeurs : 

- Le concerto pour violoncelle n°1 de Joseph Haydn, avec, à la direction, Vasily Petrenko (directeur musical de l'Orchestre royal philarmonique de Londres) et au violoncelle Kian Soltani, ancien violoniste solo de l'Orchestre du Divan occidental-oriental (l'orchestre où Daniel Barenboïm rassemble musiciens d'Israël et des pays arabes voisins. Une merveille, jusqu'aux chansons traditionnelles perses rajoutées au programme par Soltani. 

- La symphonie Manfred (d'après Byron), de Tchaîkovski, avec la même direction d'orchestre. Il s'agit là d'une sorte de pendant tchaïkovshien à la symphonie fantastique de Berlioz. Paisibles paysages champêtres , antres infernaux, danses féériques et bacchanales, amours contrariées et mort sur fond de Dies Irae. Et là, comme souvent chez ce compositeur russe, on est vite plaqué à son fauteuil. 






vendredi 28 novembre 2025

Tout pour plaire

Quel bonheur ! Par hasard, dans une boîte à livres, j'ai trouvé, en collection Poche Noire, un livre de quelqu'un que j'ai adoré il y a entre quarante et cinquante ans : Chester Himes. Si je me souviens bien, Himes est un noir américain emprisonné pour je ne sais plus quel délit et qui a commencé à écrire en prison. Le premier roman que j'ai lu de lui, c'est La Reine des Pommes, sans doute son chef-d'œuvre. J'avais tout de suite apprécié son humour (noir, forcément .....)et des deux inspecteurs récurrents : Ed Cercueil et Fossoyeur (ça ne s'invente pas !). 

Eh bien, dans ce nouvel opus (pour moi)que je ne connaissais pas, ils sont toujours là , et l'humour plus que jamais. Le thème : l'arnaque financière de "Gentil Prophète" à la tête d'une sorte de secte. Mais un roman de Chester Himes , ça ne se résume pas. 

(Chester Himes, Tout pour plaire. Ed. Gallimard. Trad. de Yves Malartic.)

Chester Himes (1909-1984)

jeudi 27 novembre 2025

Un rien nous rendait joyeux

                                        Bébert, chanteur des Forbans (1962 - 25 novembre 2025)



mercredi 26 novembre 2025

Beurk

Ca y est : j'ai la nausée ! Je n'ai pourtant rien mangé d'extraordinaire mais il faut dire que j'ai l'estomac très sensible depuis ma petite enfance. Qu'est-ce qui me remonte, au point d'avoir envie de vomir ? Noël ! Quatre lettres seulement mais imbuvables pour moi, et surtout quand elles sont précédées par "la magie de". 

Quelle magie ? Celle des sapins illuminés ? Ils étaient condamnés à mort dès la naissance, et la magie aura une de ces gueules après les fêtes, entassée aux coins des rues !

Celles des rues illuminées , Attention ! Uniquement les plus grandes , celles où se regroupent les magasins. Illuminées aussi les vitrines débordant de niaiseries rouge et or et de flocons argentés censées vous faire acheter ce dont vous vous êtes très bien passé jusque là. 

La magie des programmes télé diffusant, pour certaines chaînes depuis des mois des séries américaines sirupeuses où règne en icone la sacro-sainte cellule familiale qui dit le benedicite en début de repas et prie deux minutes pour ceux qui n'ont rien dans leur assiette. 

La magie des chocolats bien emballés dont les premiers sont installés depuis longtemps : papillotes, truffes, escargots, avec une cerise dans de l'alcool, rochers, assortiments, au lait, noirs, pralinés, J'aime le chocolat, j'en mange toute l'année beaucoup, mais là, c'est trop. 

Je voudrais m'enfermer seul, dans le noir, avec de quoi subsister (je ne suis pas une marmotte !) et me réveiller après toutes ces conneries en ayant pour seul souci celui de ne pas rater la vraie magie : l'éveil de la nature !