dimanche 21 décembre 2025

Les temps changent ...

 

Ben oui, la crèche est vide même si Noël est presque là ! Je préfère vous expliquer pourquoi quelques jours auparavant. 

- Les trois rois mages ne seront pas là cette année : ils ont fait confiance à des passeurs à qui ils ont tout donné : l'or, l'encens et la myrrhe. Résultat : en ce moment, ils errent dans le désert et la une seule étoile en vue. 
- Le bœuf a été abattu : il était atteint de dermatose nodulaire. Pour ne pas faire de jaloux, on a aussi abattu l'âne. 
- Marie n'a pas voulu de l'enfant qu'elle portait : allez élever un enfant par les temps qui courent ....
- Du coup, Joseph s'est tiré : ras le bol de tout accepter et de vivre sur la paille ! 

vendredi 19 décembre 2025

Une recette traditionnelle

Celle en tout cas que j'applique depuis l'adolescence quand, comme je le disais, j'ai un coup de mou : je fais le ménage ! (Ma recette précédente, c'était d'écouter des heures du Barbara, mais ça ne marchait pas, bien au contraire !)

Donc, après une bonne et longue grasse matinée (à quoi bon se lever plus tôt ?), un petit déjeuner où le panettone a remplacé les pains au chocolat (n'oublions pas que Noël approche, mais comment l'oublier ?), je me lance. La cuisine. D'abord le placard sous l'évier où, comme chez tout le monde, je suppose, je cache les poubelles (tout venant, cartons, verre), et les produits d'entretien (liquide vaisselle, anticalcaire, vinaigre blanc, etc. J'ai balancé quelques vieilles éponges (ça peut toujours servi. Eh bien non, pas la peine d'insister quand ça n'a pas servi depuis des décennies...) et flacons quasi  vides, replié correctement les serpillières, enlevé la poussière qui s'était déposée et remis en place de la façon la plus cartésienne. 

Ensuite le grand placard près de la fenêtre, placard qui va du sol au plafond (soit trois mètres, alors inutile de vous expliquer le bazar qui s'y est réfugié depuis 34 ans ! D'autant que Maria n'est plus là pour me rappeler à l'ordre. Bon, soyons réaliste : je n'aurai pas le temps de tout faire avant que la fatigue ne gagne. Alors je vais agir avec ordre sans taper dans tous les coins comme à mon habitude. Les rayons du haut, c'est ce qui sert très peu. Alors, je commence par le milieu en direction du bas. Au milieu, il y a ce qui sert tous les jours : bols, assiettes, verres (vin, eau et pastis). Un peu en dessous poêles, cocotte-minute, casseroles et moules à gâteaux. Tout en bas, des casiers à bouteilles (vin, bières et apéros ou digestifs). Là aussi, certaines, entamées, datent un peu trop (mais si, mais di ! Incroyable mais vrai !) 

Et là, une découverte : une vieille bouteille de liquore strega, une liqueur italienne a liqueur Strega (Liquore Strega) est une liqueur italienne aux herbes avec une saveur unique et une couleur jaune vif distinctive. C’est un digestif (ou amaro) issu d’une recette secrète qui comprend environ 70 plantes médicinales, notamment le safran, la menthe et les baies de genévrier. Elle vient de la ville de Bénévent, en Italie, et est également connue sous le nom de " liqueur des sorcières ". (strega veut dire sorcière en italien)

J'ai failli la jeter illico et puis, en la remuant j'a vu qu'un fond restait, réduit à la consistance d'un sirop épais. J'ai voulu savoir et ai placé la bouteille la tête en bas (fermée bien sûr) puis, fatigué, suis parti faire une petite sieste. Au réveil, pourquoi attendre ? J'ai goûté (au goulot). Mama mia, che sapore ! En regardant de plus près, je vois qu'elle avait coûté 19.20. Des francs, donc, ce qui la date! Elle a sans doute été achetée dans cette merveilleuse épicerie italienne que nous avions tout près de notre ancien chez nous et qui, depuis, a hélas disparu. Une bouteille du 20° siècle donc. Un bonheur, enfin. 

Rassurez- vous : il en reste encore une larmichette que j'essuierai  ce soir, après mon repas. Je penserai à vous, promis !



jeudi 18 décembre 2025

Un petit coup de mou

Depuis quelques jours. Je n'ai envie de rien. Le ciel : tantôt bleu, tantôt gris, sans que l'on puisse prévoir quand cela change et si le vent va rafraichir le fond de l'air. Des balades où l'on retrouve toujours les mêmes gens, au même endroit, à la même heure. Pas le courage d'aller plus loin. Avec qui ? Et pour quoi faire ? Moi qui suis pourtant curieux de nature, ne plus avoir envie de pousser la porte. Un livre qui n'en finit pas, une série télé pareil. Pour l'instant, je ne prévois rien et deviens fou si l'on prévoit pour moi, comme ce repas à midi dans un excellent restaurant où j'écoutais à peine ce que me racontait un couple d'amis. Je n'étais pas là, mais où étais-je ? Peut-être n'ai-je pas fini de digérer les téléphones de la semaine dernière.


  

lundi 15 décembre 2025

Addiction

Dernièrement, appel d'un ancien ami que j'avais envoyé balader à cause de son addiction de plus en plus sévère à l'alcool. (C'est fou d'ailleurs ce qu'en ce moment je retrouve certaines connaissances et j'en perd d'autres, ceux qui meurent !)

Au bout du fil, il avait l'air sobre : il a arrêté de boire depuis trois semaines et compte bien continuer. Mais, mais, mais .... il prévoit déjà une trêve pour les festivités de fin d'année. Je ne crois pas qu'il tiendra le coup. Je lui ai conseillé de contacter les AA. Le frère de Pierre s'en était sorti comme ça ! 

dimanche 14 décembre 2025

Heureuse surprise !


A la télévision, il y a peu, j'ai vu Joan Baez, certes vieillie mais toujours vivante ! Je la croyais morte depuis longtemps mais, finalement, elle n'est pas aussi vieille que ça (née en 1941). Elle me rappelle toute mon adolescence, particulièrement avec cette chanson. 

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samedi 13 décembre 2025

Besoin d'air (3 et fin)

La dernière étape nous conduira à St-Michel-sur-Rhône(42). Cette commune borde le Rhône , d'où le fait que je connaisse son existence mais l'essentiel du bourg est plus haut, dans les contreforts du Pilat. Rien de bien remarquable si ce n'est, de l'autre côté de la vallée du Rhône, le panorama sur les Alpes, par temps clair. 
Je n'ai pas pu faire mieux.


Il existait une chapelle primitive avant le XIIIe siècle à l'emplacement de cette église construite à cette époque. Elle est reconstruite au XVIIe siècle, seul le chœur à fond plat étant conservé. Un clocher à flèche est construit en 1875, mais la foudre provoque un incendie en 1907. L'église parvient à être sauvée. 
Eglise St-Michel


Mais ce qui m'a le plus impressionné, ce sont les arbres près de l'église, arbres dont, sans doute, on ne compte plus les ans et les les troncs sont soutenus par des chaînes impressionnantes)




Photo empruntée (il faisait meilleur ce jour là !)

(Photo empruntée)

Château-Grillet (vignoble de blanc au bord du Rhône )(photo empruntée)


Nous avions l'intention d'aller sur l'Ile du Beurre (Tupin et Semons, 42) mais ce sera pour une autre fois.

vendredi 12 décembre 2025

Besoin d'air (2)

Après Lupé, Chavanay dont j'ai déjà plusieurs fois parlé. Mais j'y étais allé seul et le copain voulait connaître. Peut-être verrez-vous des photos répétitives mais rassurez-vous : je ne répéterai pas les explications historiques. 
Un murier bien isolé





Eglise Ste-Agathe






Rue du moulin





Ce pont, qui m'emmenait chez Kikou, n'existe plus, emporté par la crue le la 
Valencize en 2024







Waff waff

Bassin de la Serve (pour les joutes)



jeudi 11 décembre 2025

Besoin d'air ! (1)

 Lupé : 

Ces jours-ci, j'avais encore plus envie de bouger que d'habitude. Aussi hier suis-je reparti sur les routes direction la RN 86, au sud de Vienne. Principalement pour faire découvrir Chavanay à mon compagnon de virée. Mais la première étape fut un peu plus au sud, à Lupé (42), traversé mais jamais visité. 

Le site fut d’abord occupé par une villa gallo-romaine (villam lupoicam). Lupé apparaît dans l’histoire à travers quelques dates. À l’époque mérovingienne, en 665, un des premiers seigneurs de Lupé, Valdebert, assiste son parent, saint Ennemond, archevêque de Lyon, dans ses derniers moments.

On retrouve mention en 1066 d’un seigneur de Lupé, Guigo Falasterius, dans le cartulaire du monastère de Saint-Sauveur-en-Rue. Cette noble famille Falasterius (nom francisé en Falatier) fait construire le castrum à la fin du XIIe siècle et le conserve pendant plus de cinq cents ans en le transmettant toujours par les femmes. La dernière descendante des Falatier, Louise, épouse un seigneur voisin, Gastonnet de Gaste qui, chambellan de Charles Ier de Bourbon, comte de Forez, en obtient les droits de moyenne et haute justice pour sa seigneurie de Lupé. Leur fils fut chambellan du roi Louis XI et leur petit-fils, chambellan du roi Charles VIII.

Le personnage le plus marquant de cette famille fut Marguerite de Gaste de Lupé, d’une rare beauté, qui inspira Honoré d'Urfé pour son roman L'Astrée. Son frère Anne d'Urfé, poète, très amoureux de la dame lui dédia de nombreux vers. Mais c'est Jean d'Apchon, baron de Montrond, qu’elle épousa en 1570. Restée veuve, elle se remarie en 1580 avec Aymard de Grolée-Mouillon, baron de Bressieu en Dauphiné. De leur union va naître Catherine qui transmet en 1598 la terre de Lupé à son mari Rostaing de la Baume, comte de Suze. Commence alors pour Lupé une période de fastes et de splendeur. Les différentes alliances par mariage ont fait des descendants des Falatier, des personnages riches et titrés. Ils vivent entre leurs cinq châteaux : Lupé en Forez ; Rochefort en Forez ; Bressieu en Dauphiné ; Montrond en Forez ; et Suze la Rousse, en Provence. Cette période de prospérité dure pendant tout le XVIIe siècle.

Le château de Lupé :


Situé à la sortie amont des gorges de Malleval de la rivière Batalon, non loin du Rhône, le château contrôlait et défendait l’accès au plateau qui dessert le mont Pilat. Tel qu’il se présente aujourd’hui, il a la forme d’un polygone irrégulier, ressemblant à un D majuscule qui semble suivre le socle rocheux sur lequel il est construit et s’articule autour d’une intéressante cour intérieure.

 Au début du XVIIIe, la famille est pratiquement ruinée et, après avoir vendu la baronnie de Bressieu en 1720, ils se séparent de Lupé en 1734. Le château sort alors définitivement de la famille des grands seigneurs de Lupé et sera revendu cinq fois. Monument historique.


Mes photos (ce village pourrait être magnifique s'il était restauré ! Peut-être souffre-t-il de sa trop grande proximité avec Malleval, beaucoup plus connu !) 


Eglise Ste Blandine








Encore un !

J'avais annoncé la mort des deux mères. Maintenant, c'est au tour d'un père, ancien copain de régiment de Pierre, mort d'une maladie du foie (rien à voir avec l'alcool) dont je n'ai pas retenu le nom. On l'enterre lundi après-midi à Saint-Galmier (42), mais je ne pourrais pas y être : lundi en début d'après-midi, j'assiste à un autre enterrement à Villeurbanne. Je crois que cela me suffira !

dimanche 7 décembre 2025

Deux galeries le même jour.

-  D'abord, l'expo dont je n'ai pas pu assister au vernissage à la galerie JeanLouisMandon, tout près de Bellecour : l'exposition de peintures de Hideco Hatton Souchon, né en 1943 à Tokyo : des fleurs, des fleurs, des fleurs aux dessins d'une délicatesse extrême et en même temps où transparait une mystérieuse puissance.  Elle a vécu au Japon, en Ethiopie, en Egypte et en Roumanie, et réside actuellement en France dans l'Ain, près de Lyon.






- Puis, en rentrant chez moi, toujours place Bellecour, mon œil est attiré par la sensualité des statues de femmes que je peux voir à travers une vitrine : à la Artclub Gallery, c'est Josepha qu'on expose (bronze et résine). Je découvre et j'aime beaucoup.