| Jimmy Cliff (1944 - 24 novembre 2025) |
vendredi 21 novembre 2025
Retrouvé en vidant ma boîte mails ....
Vladimir Poutine, Angela Merkel, et Emmanuel Macron meurent en même temps et se retrouvent en Enfer. A leur arrivée, ils repèrent un téléphone et demandent immédiatement quelle en est l'utilité. Le Diable leur dit qu'il peut être utilisé pour appeler la Terre dans des circonstances exceptionnelles. Considérant tous les trois que les circonstances sont exceptionnelles car ils n'ont pas eu le temps de régler tous leurs problèmes, ils décident de demander s'ils peuvent s'en servir.
POUTINE demande donc d'appeler la Russie, il parle pendant 5 minutes et le Diable lui dit qu'il lui doit 1 million de Roubles. Poutine fait un chèque.
ANGELA MERKEL demande donc à son tour d'appeler l'Allemagne. Elle parle pendant 20 minutes et le Diable lui demande 6 millions d'Euro. Elle paye cash.
MACRON à son tour prend le téléphone, appelle la France et parle, parle, parle pendant 4 heures. A la fin de l'appel le Diable lui dit qu'il doit 5 euros.
Quand Poutine entend cela il entre dans une rage épouvantable et demande au Diable pour quelle raison Macron est traité de manière préférentielle.
Le Diable sourit et lui dit :
Depuis que Macron est devenu Président, la France est devenue un enfer, c'est donc considéré comme un appel local.
mercredi 19 novembre 2025
Bien propre sur soi mais un peu niais, non ?
Elles auront été inséparables jusqu’à leur dernier souffle. Les chanteuses et danseuses allemandes Alice et Ellen Kessler, célèbres jumelles et vedettes des années 1960, ont rendu leur dernier souffle ensemble lundi 17 novembre à Grünwald (Allemagne), à l’âge de 89 ans.Les jumelles ont choisi de bénéficier d’une aide médicale afin de mourir ensemble à leur domicile situé près de Munich
mardi 18 novembre 2025
lundi 17 novembre 2025
Monmentini
- Xavier Emmanuelli est mort le 16 novembre, hier donc. On en parle très peu. Il est pourtant un des co-fondateurs de Médecins Sans Frontières en 1971.
- Y a-t-il pire malédiction que d'avoir des amies très, très, très bavardes ? Ce matin, téléphone de 3/4 d'heure, il y a quinze jours, de 1 heure. Alors, parfois, je ne réponds pas, mais c'est reculer pour mieux sauter. Sinon, je peux invoquer une envie pressante, ou que l'on frappe à ma porte. Mais pas trop souvent, ça deviendrait suspect. Ce matin, ce fut ma voix défaillante qui m'a sauvé mais au bout de 3:4 d'heure tout de même.
samedi 15 novembre 2025
vendredi 14 novembre 2025
jeudi 13 novembre 2025
mercredi 12 novembre 2025
Que vous dire ?
Que vous dire de ces deux jours passés à la campagne ? Bilan mitigé, avec du positif et du négatif. Le positif, ce fut principalement le temps : ciel bleu, ensoleillé avec, tout de même, parfois, un petit fond d'aire frais. Autre positif : le voisin de l'ami chez qui je logeais venait de fêter son anniversaire et avait prévu trop à manger. Nous avons donc de ce chasseur hérité d'une terrine de sanglier, du boudin et autres charcuteries : un délice, en particulier la terrine ! Le reste fut plus mitigé.
Le lundi après-midi, nous partons du côté de la vallée de l'Azergues, dans un village ignoré jusque là : Légny dans le Beaujolais viticole des Pierres Dorées. Ses habitants sont les "elginois". Situé au milieu des vignes, le village possède un beau lavoir en pierres dorées.et un calvaire de 1516.
J'allais me faire plaisir à prendre les photos de ces collines de vignes automnales et puis, patatrac : j'avais oublié mon appareil photos, ce qui n'arrive pour ainsi dire jamais.
Le mardi, nous avons eu l'idée de monter à Pélussin avec le but, entre autres, de visiter les deux églises.
Le XIXe siècle fut marqué, à Pélussin, par la guerre des Clochers. À cette époque, l'église paroissiale étant trop petite, il fut décidé de construire une nouvelle église à mi-chemin entre les quartiers de Notre-Dame et de Virieu. Les habitants de Notre-Dame tentèrent de s'opposer à cette décision, ils allèrent même jusqu'à monter la garde autour de l'ancienne église, cacher la cloche dans un puits, menacer de changer de religion en faisant venir un pasteur protestant. Le calme revint lorsque la décision fut prise de séparer Pélussin en deux paroisses : Notre-Dame et Saint-Jean.
Pique-nique à St-Pierre-de-Bœuf puis, en passant à Chavanay, brocante au stade, mais trop de monde. On ne fait que passer. Si nous avions su ce qui nous attendait à Pélussin.
Ce jour là, dans ce village du Pilat avait lieu la traditionnelle fête annuelle de la pomme ! Toujours le 11 novembre. Du coup, impossible de se garer. Et puis, la foule, ce n'est pas ce que nous recherchions. Pélussin-les-deux-églises, ce sera pour une autre fois. Nous rentrons par des petites routes pittoresques.
dimanche 9 novembre 2025
Liste de mes griefs (4)
D'abord, nous eûmes un nouveau prof, venu tout droit du sud-ouest et donc pas totalement imprégné de foot. Il nous fit faire du basket, du hand et surtout du rugby ! Basket et hand au lycée, rugby au "plein-air". ainsi que du hockey sur gazon. Et là, j'ai tout adoré, en particulier le hand et par dessus tout le rugby !
De plus, ayant redoublé ma classe tout en continuant de grandir, l'intello s'était transformé en mac digne d'affronter les anciennes grandes gueules machistes ! Au point, à la fin d'un trimestre, de finir premier en EPS. Babas, les mectons. Moi aussi d'ailleurs ! Eh oui, j'avais de grandes jambes pour la course, pour les sauts en longueur et en hauteur. Et on y regardait à deux fois avant d'essayer de me plaquer.
Quelques tentatives furent amorcées de leur part pour que je rejoigne le groupe des "vrais mecs". Ils en furent pour leurs frais : je continuais à préférer la littérature et les livres à cette virilité ridicule (ils ne le surent jamais mais c'est justement à cette période que j'ai débuté ma "vraie" sexualité. La silhouette de ce prof adoré que j'avais aperçu se changeant dans une autre salle m'avait profondément troublé. )
samedi 8 novembre 2025
Liste de mes griefs (3)
Bref : si, dans les locaux du lycée, nous pratiquions le plus souvent des activités comme saut en hauteur, barres parallèles, la corde à nœuds ou le100 mètres, dès que nous allions au stade pour ce qui s'appelait le "plein-air", c'était devinez quoi ? le Foot.
Heureusement, nous étions quelques-uns (parmi les mieux classés dans les matières plus intellectuelles) à résister. Ainsi, à quatre ou cinq, nous nous réunissions au bord du terrain et entamions des quiz que nous avions préparés chez nous dans la semaine : histoire, géographie, littérature mythologies grecque et romaine principalement. Les autres, les footeux, nous regardaient avec mépris (et quelques sous-entendus sur notre (future ?) sexualité) mais nous n'en avions rien à cirer, persuadés que nous leur étions bien supérieurs.
Une année, une seule fois, l'un des profs voulut nous forcer à jouer. Je me retrouvai gardien de buts. Au moment où le ballon arriva sur moi, je voulus lever la jambe pour l'arrêter. Ne sachant laquelle lever, je levai les deux et me retrouvai à plat-cul sur la terre battue. Mes autres compagnons intellos ne se montrèrent pas plus brillants. Bien vite, on vous pria de regagner la touche ( c'est bien comme ça qu'on dit ?) et on nous ficha définitivement la paix !
Mais, pendant un an, tout changea !
Addendum aux griefs (2)
Alors, la baignade : à d'autres ! (Et puis, j'ai du mal à supporter les slips de bains (et je ne peux pas me baigner n'importe où à poil, sauf dans ma baignoire ...)
vendredi 7 novembre 2025
Liste de mes griefs (2)
Non, le moment difficile, c'était le retour, dans le froid avec les cheveux mouillés. Pas question d'attendre qu'il sèchent un peu : le prof suivant nous attendait déjà au lycée et aucun retard n'était accepté !
Le seul point positif de ce passage à la piscine fut pour l'épreuve du bac : en sortant de l'eau, je m'aperçus que j'avais la peau étrangement marbrée (et ce n'était pas le froid). Un médecin consulté décela une maladie qui, si elle n'avait pas été décelée et soignée, m'empêcherait de dialoguer avec vous aujourd'hui ....
jeudi 6 novembre 2025
Liste de mes griefs (1)
La première, c'était qu'il fallait se déshabiller, enlever ses vêtements civils et enfiler la tenue de sport (il était interdit de venir déjà préparé, et aussi d'ailleurs de conserver sur soi cette tenue après le cours. J'ai compris pourquoi quand je suis moi-même devenu prof : une trentaine d'ados ayant sué pendant une heure, ça a tendance à vous chatouiller les narines ...). Pour moi, me déshabiller posait un double problème : d'abord, j'étais pudique et avait honte de mon corps, de mes jambes, en particulier, trop maigres. Ensuite, ma mère, en hiver, nous obligeait à porter un caleçon long sous notre pantalon. Ces caleçons, très épais, n'étaient pas beaux. Lorsqu'on enlevait son pantalon, on pouvait en même temps faire glisser le caleçon, mais le tour de passe-passe n'était pas possible en remettant le pantalon car le caleçon s'était tire-bouchonné !
Tiens, à l'instant même, j'entends que France-Inter parle de la même chose. Je vais écouter et reprendrai plus tard la liste de mes griefs contre les cours d'EPS.
mercredi 5 novembre 2025
Patata fria !
lundi 3 novembre 2025
Prendre le large
| Début d'après-midi |
| Fin d'après-midi |
| Manque sa rumeur |
| Mais qu'est-ce donc, là haut ? |
dimanche 2 novembre 2025
Lointain souvenir de la peau
Voue êtes largués ? J'ai failli moi aussi l'être au détour de l'une de ces 530 pages mais je suis chaque fois retombé sur mes pattes tant est bien analysé cet enfer de la "déviance et de l'exclusion.
(La peau, c'est la surface après les ténèbres, la reconstruction progressive de l'être.)
(Russell Banks, Lointain souvenir de la peau. Ed Babel. Trad. de Pierre Furlan)
samedi 1 novembre 2025
Maria est morte
Nos rapports avaient d'abord été froids : mon sale carafon et son ibère fierté ! Et puis grande amitié, tout un système pour se faire passer les messages quand nous ne nous voyions pas (je rappelle que pas question de petits mots sur la table de la cuisine ...)
Et puis mort de son mari, mort de Pierre. Elle venait toujours mais pour moins d'heures. Alors nous faisions le ménage à deux, tous les deux. Et, pour moi, c'était un plaisir immense, une grande joie. je crois que pour elle aussi.
Et puis la mort de son plus jeune fils (celui que j'avais fait entrer à mon LEP). Avant, elle avait du diabète mais gardait le moral. Ensuite, elle s'est peu à peu laissé couler. Je passais parfois chez elle mais pas souvent. Nous nous téléphonions et riions beaucoup, puis je le lui téléphonais et nous riions un peu.
Hier, je me promenais dans la campagne, sous le soleil, heureux.
Aujourd'hui, il pleut.
Nous nous connaissions depuis plus de cinquante ans.
jeudi 30 octobre 2025
Une journée en deux parties
Première bonne surprise : le soleil brillait aujourd'hui. Pour la première fois, nous retrouvons le cousin germain et faisons la tournée ensemble. Ayant vécu plus de vingt -cinq ans à Toulon, il ne connait pas trop les tombes familiales et pose des questions : qui était cet Antonin ? Et cette Clémence, on et parent comment ? Du coup, nous restons plus longtemps que d'habitude et, ensuite, allons boire un café dans le seul bar restant dans le village.
La deuxième partie de la journée, c'était la visite à la cousine (la sœur de cousin) qui, il y a peu, a fait un AVC et est encore hospitalisée. A l'entendre au téléphone, je ne m'en serais jamais douté. La surprise fut totale quand elle m'a dit pourquoi elle m'appelait : elle avait toujours sa voix joyeuse.
Sa maison de soins ne permettant les visites qu'à partir de 16 heures, nous sommes allés déjeuner puis avons tenté le coup en prétendant venir de très loin ! Et ça a marché ! Une bonne heure donc, à se remémorer des souvenirs de notre enfance, chacun y allant de son anecdote, déjà connue et découverte à ce moment-là.
Et pour rentrer à Lyon, nous avons le plus possible emprunté les petites routes.
Récapitulatif : une journée pleine de soleil, un bon repas partagé avec le cousin (ce qui est rare), une ,cousine qui n'a perdu ni son sourire ni son optimisme et, finalement, la joie de retrouver la famille.
mercredi 29 octobre 2025
dimanche 26 octobre 2025
samedi 25 octobre 2025
vendredi 24 octobre 2025
Mon Erasmus à moi
jeudi 23 octobre 2025
lundi 20 octobre 2025
Un vieux bouchon
Sortir manger le samedi soir ! Tu rêves !
Alors, nous chaussons nos bottes de sept lieues et arpentons mon quartier. Pas envie d'exotisme, donc exit les japonais, coréens, chinois, afghans. Exit aussi ceux, tout petits, où l'on fait déjà la queue devant la porte. C'est pourtant simple ce que l'on veut : du traditionnel, style côte de bœuf et gratin dauphinois après apéritif et pendant Côte du Rhône. Et si possible, suffisamment de place pour déplier les jambes et de calme pour s'entendre apprécier ce que l'on mange.
Certains font restaurants à midi mais seulement bar le soir, et ils sont combles : décidément, la jeunesse ne mange pas vraiment, mais elle boit !
Cà y est : un resto traditionnel avec de la place (il vient d'ouvrir et n'est pas encore connu), une carte appétissante. On s'assoit et, en priorité, on demande l'apéro : on l'a bien mérité. Et là, tout s'effondre : il n'a pas encore sa licence pour servir de l'alcool. Ni apéro donc, ni vin avec le bœuf. Ca existe, ça ?
Nous qui ne voulions pas aller loin, nous nous éloignons peu à peu. On pense même de plus en plus à rentrer et à se contenter de ce qu'on trouvera dans mon frigo. Et puis, une lumière dans ma tête : juste un peu plus loin (mais au point où nous en sommes ...) il y a ce vieux Chacha ! Ou si pas lui, son fils, son petit-fils, que sais-je ?
De loin, je vois de la lumière : c'est ouvert. Rien n'a changé : la terrasse où certains boivent, le bar et la salle intérieure en longueur et, au programme, du bœuf et des frites et un bon Côte ! Sauvés ! J'y ai même rajouté, en dessert, une copieuse mousse au chocolat noir. Tout était délicieux et d'un coût très abordable. Et, cerise sur le gâteau , nous étions quasiment seuls !
Mais je n'ai toujours pas digéré cette difficulté à trouver une table (traditionnelle) un samedi soir dans une ville qui se veut la capitale de la gastronomie française !
Pour nous remettre de nos soucis (mais y a-t-il besoin d'un prétexte ?), une bonne gniole dégustée dans ma cuisine en rentrant !
dimanche 19 octobre 2025
Matin d'Octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n’est pas l’hiver encor.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François Coppée, Promenades et Intérieurs
vendredi 17 octobre 2025
jeudi 16 octobre 2025
mercredi 15 octobre 2025
Une autre Sixtine
mardi 14 octobre 2025
dimanche 12 octobre 2025
samedi 11 octobre 2025
L'énigme enfin résolue
Lors de mon séjour à Sennecey-le-Grand (plus exactement à Laives), je fis un certain nombre de visites d'églises romanes accompagné mais également certaines et solitaires. Et c'est le jour où mon appareil photos eut l'idée de faire des siennes (en me demandant de préciser la date : jour, mois, année.). Je passai outre puisque cela ne m'empêchais pas de prendre des photos). J'eus, hélas, en chargeant mon disque dur d'ordi, de ne plus retrouver ces photos ! J'ignore pourquoi. J'ai râlé et puis j'ai oublié.
Et voila que Cornus me montre N-D-de-Lys. Le nom de Chissey ne me dit rien du tout, le mot Lys me chatouille, les photos finissent de me réveiller. Bien sûr que je suis allé à N-D-de-Lys. Je suis tombé là un peu par hasard et le hasard a bien fait les choses car ce fut ce jour-là mon coup de cœur du séjour.
Je ne dis pas que ce fut la plus belle de mon voyage, ni la plus grande, ni la plus imposante ou la plus riche. Bien an contraire : elle est tout simple, avec tout un côté de la nef en mur aveugle, son état de conservation est moyen, Mais j'ai aimé, entre autres, son calme, sa sérénité, sa charpente et .... son clocher.
Notre-Dame-de-Lys (XIIe s.) à Chissey-les-Mâcon a été édification au XIe siècle par les moines bénédictins de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus.