Bien sûr, il fallait d'abord s'occuper du stencil. Prêt ? Allons-y. Et là, au milieu du tirage, voilà le stencil qui plisse ! Irrécupérable ! Plus qu'à recommencer, en espérant qu'il y ait assez d'alcool dans la machine ! Ah ! l'odeur du débarras.
Certains matins, c'était l'affluence, surtout de la part de ceux qui ne préparaient rien à l'avance, généralement des profs de maths qui se retenaient à peine de te dire qu'ils étaient prioritaires. Ah ! les sciences exactes ! Pour éviter les fréquentes prises de bec, les tirages furent confiés à sœur Anne qui devint illico la "sœur reproductrice". Et là, plus question d'être deux dans le local : un autre des surnoms de sœur Anne fut la "sœur Colisée" ... (à cause d'un manteau trop petit pour elle dont l'espace entre les boutons, quand elle le fermait, formaient de belles arcades ! Mais bon, c'était du poil de chameau, ce que n'était pas sœur Anne.).
Enfin, quelques années plus tard, la photocopieuse arriva ! Fini, le folklore. Je l'ai regretté !
5 commentaires:
Je me souviens qu'au collège, j'avais fait des tirages pour un questionnaire de ma main et d'autres fois pour le compte d'un prof. Ce qui était pénible (collège et lycée), c'était les fois où c'était mal imprimé et c'était trop souvent le cas. La photocopie était un luxe absolu au collège et ça commençait à devenir plus courant au lycée.
Cornus : vive le progrès !
Calyste> Personnellement, je ne regrette pas la ronéo, même si je n'étais pas prof ou équivalent à cette période...
moi j'aimais l'odeur !
Karagar : moi aussi.
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