Louise Labé ne serait qu'une fiction élaborée par un groupe de poètes autour de Maurice Scève : le nom de Louise Labé viendrait du surnom d'une prostituée lyonnaise, "La Belle Louise". Je m'en fous ! Et chaque fois que je passerai rue Belle Cordière, je lèverai le nez sur une vieille maison où une plaque indique qu'elle a vécu là et je la saluerai galamment !
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
Louise Labé, Sonnets
Place Louis Pradel : monument à Louise Labé (Ipoustéguy) |
5 commentaires:
Qu'elle ait vécu ou pas a t-elle mérité ce moche monument ? Enfin, comme disait mon paternel, c'est mon opinion et je me la partage.... :)
Oui, j'ai appris ça la semaine dernière... Je n'ai connu son existence que vers l'âge de 20 ans, dans une anthologie de poésie (France Loisirs je pense) que m'avait acheté mes parents.
Plume : opinion partagée.
Cornus : moi, probablement au lycée.
et moi j'apprends son existence et sa non existence au même moment!! (comme ça m'arrive souvent dans la nécrologie calystéenne...)
Karagar : elle sert au moins à ça ! :-)
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