vendredi 1 septembre 2017

L'Aveuglement

Dire que j'ai aimé ce roman de José Saramago serait peu dire. Je l'ai dévoré, souvent jusque tard dans la nuit, je l'ai repris l'après-midi, sans m'endormir pour la sieste. Acheté par hasard et sans considération pour le fait que son auteur ait été prix Nobel de littérature en 1998, il m'a enthousiasmé comme je ne l'ai pas été depuis longtemps.

Dans une ville indéterminée, un homme, dans sa voiture arrêtée au feu rouge, devient aveugle. Puis un autre, puis un autre. Devant la virulence de ce que les autorités pensent être une épidémie, ceux qui en sont atteints sont parqués dans un hôpital psychiatrique désaffecté. La vie y devient vite insupportable, sordide. Et puis, un jour, plus de soldats aux portes pour les empêcher de sortir : tout le monde est aveugle, sauf une femme qui prend en charge un petit groupe.

Il serait dommage de raconter le reste si certains d'entre vous veulent lire ce roman. Disons qu'il s'agit d'une sorte de parabole sur l'humanité, avec ses violences, ses peurs, ses indifférences et aussi sa tendresse et son courage. Bonne lecture, si vous suivez mes conseils.
(José Saramago, L'Aveuglement. Ed. du Seuil. Trad. de Geneviève Leibrich.)

2 commentaires:

Cornus a dit…

Et pourquoi pas...

Calyste a dit…

Cornus : attention, les dialogues sont présentés avec les répliques à la suite les unes des autres et sans tirets à la ligne, et sans que l'on précise qui parle (une manie portugaise, sans doute, puisque j'avais déjà lu un roman lusitanien de ce type), mais on comprend très bien.