jeudi 6 mars 2025

En complément

Une vidéo sur la Collégiale ee Saint-Symphorien-sur-Coise et les saucissons (du début à 9 minutes 10) puis sur la Maison des Métiers (de 12 minutes 56 à  14 minutes 08)

Reprenons (4)

Après la ville, la campagne, puisque, décidément, le beau temps s'installe. Monts du Lyonnais, bien sûr.

Première étape : Saint-Symphorien-sur-Coise (69) : 

Saint-Symphorien-sur-Coise, c'est Saint-Symphorin-sur-Coési en francoprovençal du Pays lyonnais. Les habitants de ce village sont appelés les Pelauds en souvenir de l'importante activité de tannerie qui existait jadis sur la commune. Sa position le long d'un axe routier reliant la plaine du Forez et la vallée du Rhône lui a donné depuis le Moyen Âge une vocation de village-centre.



La commune, instituée par la Révolution française sous la dénomination de Saint Symphorien sur Coise est renommée Chausse-Armée le 29 frimaire de l'an II. La dénomination révolutionnaire de Chausse-Armée rappelle que, de tous temps, ce bourg de tanneurs et de cordonniers a fourni une quantité considérable de souliers aux armées.

Saint-Symphorien était le carrefour de l’Iter viennensis, (le grand chemin de Vienne à Roanne) et de la première voie d’Aquitaine  partant de Fourvière pour rejoindre l’Auvergne en direction de Bordeaux.

À la fin de la période gallo-romaine les Ségusiaves vont se retrancher dans les monts du Beaujolais et du Lyonnais jusqu’alors pratiquement inhabités. Lorsque les invasions barbares vont déferler sur toute la Gaule, les Ségusiaves se regrouperont au pied des Monts du Forez, des Bois Noirs et des Monts de la Madeleine.

Au XIe siècle le château de Saint-Symphorien construit par les comtes de Forez s'élevait à l'emplacement de l'église actuelle sur la limite entre le Forez et le comté de Lyon. Avec le traité de 1173 qui mit fin aux conflits féodaux entre ces deux territoires, Saint-Symphorien le Château fut rattaché définitivement à l'archevêché de Lyon (aux chanoines-comtes de Lyon)


Antoine Pinay (1891-1994), homme politique et homme d'État, plusieurs fois ministre et président du Conseil, est né là et y a été enterré.

Croix rappelant l'emplacement d'une chapelle de Pénitents Blancs


L'église collégiale du XVe siècle, classée monument historique en 1920, est construite sur un piton rocheux, à l'emplacement du château fort édifié au XIe siècle par les comtes de Forez. Les comtes de Lyon, devenus maîtres du territoire, après avoir démantelé la forteresse, la transformèrent en église romane, destinée à remplacer l'ancienne chapelle Saint-André-des-Arcs dont on ignore l'emplacement.
Le nouvel édifice a été consacré au martyr Symphorien d'Autun. À partir de 1407, le cardinal Girard, natif de Saint-Symphorien-sur-Coise, consacra une grande partie de sa fortune pour la transformer en un édifice gothique selon le goût de l'époque39,40.
Compte tenu de la configuration du site, elle n'a pas de transept et son allure de forteresse rappelle la fonction défensive du site.
Aux XVe et XVIe siècles des familles de notables locaux ont financé la construction des chapelles latérales.
Le jour de notre visite, elle était malheureusement fermée.








Ancienne enseigne de boucherie

Une légende veut qu'un boucher du nom de Martel ait oublié des saucisses au fond d'un placard, et après les avoir goûtées, il aurait reproduit le procédé pour fabriquer et commercialiser sa découverte sous le nom de saucisson.

Ancienne ferme

Ancienne usine

Reprenons (3)

Le soleil baisse alors que je retraverse la ville

Au fond, la place des Jacobins

La préfecture (ancien bâtiment)

La préfecture ("nouveau" bâtiment)

La place Guichard et la Bourse du Travail

mercredi 5 mars 2025

Reprenons (2)

De Bellecour à la Saône et à St-Jean, il n'y a qu'un pas. Là, une lumière exceptionnelle qui fait oublier la longue grisaille que nous avons longtemps connue.
Au fond, le clocher de la Charité

Au fond, la colline de Fourvière

La Saône



La Primatiale Saint-Jean

Son horloge astronomique, installée en 1379




Et pourquoi la la peinture ? (217)

Et Pourquoi pas le Musée des Beaux-Arts de Bordeaux, après tout ? 

Charles Quint Ramassant le pinceau du Titien (1808), Pierre Bergeret

Autoportrait (1930), André Lhote

 

Sans titre (XX°), Anna Staritzky

Le port (1960), Edmond Boissonnet

Paysage basque (1911), Félix Tobeen



Nu dit fauve (1989), Albert Marquet





Portrait de Sacha (1934), Paul Leroy

La petite laitière (1771), Philippe Loutherbourg

Tête de vieil homme (XVII°), Pieter Bruegel

Vierge de Piété entourée de saints (1469), Hans Clot)



Reprenons !

Pour fêter l'arrivée du 1er mars et la présence d'un beau soleil, je suis allé faire un tour le ville.

Sur la place Bellecour, beaucoup de monde, comme souvent et une manifestation pro-palestinienne. 

 Et, à la Fondation Bullukian, outre un espace pour les enfants, une nouvelle expo : Alluvion, d'Eva Nielsen