mercredi 9 avril 2025

Le Centre ? Pourquoi pas ? (3)

Et la forêt, alors ? Immense, ordonnée, aux allées longilignes. Bref, tout ce qui ne m'emballe pas dans une forêt. Je préfère la découverte hasardeuse, la désorientation, le doute .... La vie quoi. Tout est trop sage ici, même si certains arbres (des chênes en particulier) sont splendides .

Le "chêne-carré", arbre remarquable.









Etang de Pirot





Plan des allées et des carrefours

Le Centre ? Pourquoi pas ? (2)

La maison de Mimi : on y est bien !








Le Centre ? Pourquoi pas ? (1)

C'était prévu de longue date : avec ma sœur, nous devions rejoindre la forêt de Tronçais pour y retrouver la récente veuve du frère de Pierre et son fils (à lui). J'étais un peu inquiet : je ne les avais pas vus depuis très longtemps (pour elle), je ne connaissais pas cette région et avais même du mal à la situer avec précision sur une carte de France. De plus, je n'ai pas repris la cigarette (depuis le 31 mars) et me demandais comment j'allais passer ce cap. Eh bien, tout s'est bien passé, en gros (des petits moments de manque parfois mais pas de fumeurs pour me tenter autour de moi et j'avais volontairement oublié les "béquilles".°

En fait, le plus gros changement que je constate, c'est, chez moi, une sorte d'indolence à laquelle je ne suis pas habitué : coucher plus tôt, lever plus tôt, sensation que le temps s'étire et que je ne peux plus calculer sa durée. Pas d'énervement donc. C'est même plutôt le contraire. Et, autre changement : je trouve que ça pue chez moi, surtout dans les alentours de l'ordinateur ! 

Première sortie là-bas : l'étang (naturel) de Saint-Bonnet Tronçais. Nous l'abordons côté village, là où se trouve une sorte de base de loisirs. Pas mal, mais plus tard dans le séjour, je découvrirai que l'autre rive est beaucoup plus belle.





Et, après l'effort (minime) , le réconfort . Une vue bien française : le bistrot, le monument aux morts et le clocher de l'église ....

jeudi 3 avril 2025

Pris à la gorge (6) : addendum pour Karagar

Addendum pour Karagar : le château de Grangent

Le château de Grangent se trouve sur une petite île située sur le lac de Grangent, en contrebas du château d'Essalois.


Le château de Grangent est cité pour la première fois en 1173[2]. Lorsque le château fut construit, il était situé sur un promontoire qui s'élevait à une cinquantaine de mètres au-dessus de la Loire. Pendant le Moyen Âge et plus tard, il subit la destruction, fut reconstruit et plusieurs fois restauré.

La permutation de 1173 entre le comte de Forez et l'Église de Lyon indique que quiconque aura le château de Grangent devra hommage lige et fidélité au comte.

Le château est vendu comme bien national en 1796. Il est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques le 24 octobre 1945 pour la cheminée Sarrasine de la tour, et défini comme site inscrit le 12 mars 1946 pour tout le site constitué de la tour et de ses abords.

La construction du barrage de Grangent en 1957 change radicalement la situation en isolant le château sur une nouvelle île. Le château est aujourd'hui une propriété privée

mercredi 2 avril 2025

Pris à la gorge (5)

Le dernier arrêt se fera au barrage de Grangent.

Le barrage de Grangent est un barrage hydroélectrique construit sur la Loire entre 1955 et 1957, en aval d'Aurec-sur-Loire (Haute-Loire) et en amont de Saint-Just-Saint-Rambert (Loire). Il s'agit d'un barrage poids-voûte[en béton et aux fondations en granite, permettant un franchissement routier. La retenue artificielle qu'il crée, le lac de Grangent a permis la création d'activités de plaisance (port et plage de sable) en aval de Saint-Victor-sur-Loire, ennoyant ainsi une partie des Gorges de la Loire.

C'est près du barrage, qu'en 1965, Henry's, un funambule stéphanois, a traversé la vallée sur un câble d'acier, évènement immortalisé par les caméras de l'émission Les Coulisses de l'exploit.



Le Château d'Essalois vu d'en bas





Pris à la gorge (4)

J'avais aperçu, dans la campagne, un fort beau bâtiment : N-D des Grâces, toujours sur la même commune de Chambles. Mais, arrivés sur place, nous avons constaté que c'était maintenant un site privé.

N-D des Grâces :

En 1608,  Vital de Saint Pol lance la construction de la Chapelle Notre-Dame de Grâce, pour remercier la Vierge Marie de la protection suite à un grave accident arrivé dans sa jeunesse.

La Chapelle est construite sur le Mont "Peu Chaud". De 1620 à 1791, le prieuré de Notre-Dame de Grâce fût la plus importante maison d’éducation du Forez. On y enseignait le Latin, l’Histoire, les Mathématiques, la Géographie. De nombreux érudits étaient présents, et le lieu était très fréquenté.

Vital de Saint Pol mit en place pendant cette période de nombreux orphelinats.

En 1623, construction de l'église ND Grâce. Puis 3 ans plus tard, construction d'un clocher rarissime parce que trilobé (à trois tours accolées). A l’origine, trois dômes couverts de tuiles vernissées le surmontait et il possédait cinq cloches et une horloge. 

Seulement deux photos (à la fin). Impossible d'aller plus loin . Mais, dans le hameau, ...









Pris à la gorge (3)

Toujours sur la commune de Chambles, le châtau d'Essalois. 

Le château d’Essalois, qui surplombe le lac de Grangent,  se dresse sur un lieu qui constitue un point stratégique naturellement fortifié et habité par des hommes depuis des temps immémoriaux. L’oppidum gaulois,occupé par les Ségusiaves de -170 à -25, très important s’étendait à 500 mètres en arrière du château. Il en subsiste des murailles noyées par les genêts. La mise au jour d’amphores et de pièces de monnaie au cours des fouilles archéologiques  ont révélé l’existence d’échanges commerciaux importants (vin) avec l’Italie, antérieurs à l’occupation romaine.Le château, tel qu’il paraît actuellement, fut construit en grande partie en 1580 par Léonard de Bertrand, Seigneur d’Essalois et maître des eaux et forêts à Montbrison. En 1590, le château a été pillé par une troupe de ligueurs commandés par Honoré d'Urfé. Le château est en ruine quand il est acheté vers la fin du XIXe siècle par Hippolyte Sauzéa, marchand à Saint-Étienne, qui le restaure et le lègue aux Hospices de Saint-Étienne.





Le lac et l'île de Grangent