C'était peu de temps après la fin de la guerre (la précédente ...) et j'en ai déjà parlé ici.
A Tyr (sur du Liban), j'avais eu une longue conversation avec l'attaché culturel français qui, un jour, avait vu arriver les hélicoptères israéliens (façon Apocalypse Now) et avait échappé de justesse au bombardement. Sur la route de Tripoli (nord), notre bus avait été stoppé par l'armée syrienne, alors présente dans le pays. Dans la plaine de la Bekaa, l'entrée du site de Baalbek était tenu par d'énormes toiles de tente de cette même armée syrienne. A Beyrouth, le centre ville était totalement en ruines.
Alors, tout cela me revient à l'esprit en ce moment ....
6 commentaires:
Je n'ose imaginer. Nous, Français, qui n'avons pas été épargnés durant des siècles (au moins), le sommes relativement dans la plupart de nos territoires. On ne devrait jamais l'oublier.
Et moi en ce moment je n'arrête pas de penser aux jeunes Gazaouis qui avaient passé qques jours dans ma commune des Monts, laquelle était jumelée avec un camp près de Rachidieh. Quelle fiesta du diable on avait fait ! On avait échangé nos danses, ils avaient bien forcé sur le pinard...C'était en 2007. Que sont-ils devenus ??? ( je sais que 2 ou 3 ont réussi à partir en Allemagne, mais les autres...)
J'espère que personne ne l'oublie !
Des bons vivants, aujourd'hui peut-être morts ....
Calyste> Moi, je suis sûr au contraire que beaucoup l'ont oublié ou plutôt ne l'ont jamais su réellement.
Ne pas oublier mais vivre tout de même
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