La soirée de réveillon pour fêter la venue de la nouvelle année ! Je pensais ce matin au nombre de foyers français où l'on allait, ce soir, parler bouffe. Il semble qu'à l'étranger, ce soit une des caractéristiques (avec les grèves) de la nation gauloise. On reste très longtemps à table, bien plus longtemps que dans les autres pays, et que quoi parle-t-on ? De bouffe. De ce qu'on est en train de manger, de ce que l'on a mangé dans les jours ou les mois précédents, de ce que l'on mangera dans quelque temps. Et toujours avec une délectation quasi égale au plaisir des papilles.
Lorsque je rentrais de voyage, la première question de ma mère n'était pas : - Qu'as-tu visité ? Qui as-tu rencontré ? Mais : - Qu'est-ce que tu as mangé ? Lorsqu'avec mon père, elle découvrait une ville inconnue, rien ne l'intéressait plus que l'affichage des menus devant les restaurants, qu'elle lisait de A à Z. Et elle était capable, un mois après, de détailler les plats comme si elle y avait goûté la veille. J'avoue ne pas avoir cette culture. Je suis toujours très content de faire un bon repas mais je l'oublie aussi vite que je le digère, ou presque.
Alors, ce soir, on va bien sûr sacrifier à la tradition. En même temps, c'est moins risqué que de se lancer dans des discussions à n'en plus finir sur la politique....
6 commentaires:
Quelle jolie table ! J'adore la vaisselle... Comment ne pas prêter attention au repas dans ces conditions ? Bon réveillon !
Isabelle Z : c'est une photo "empruntée". J'ai la chance d'être invité ce soir. Merci et bon réveillon à toi aussi.
C'est très bien cher Calyste. Fromfrom, elle, se souvient des années après ce qu'elle a mangé dans tous les bons restaurants où nous passons. Moi, je suis marqué par certains plats qui restent exceptionnels à mes yeux, mais c'est quand même rare.
A l'année prochaine !
Cornus : finalement, ça n'a pas été très long jusqu'à l'année prochaine. Maintenant, il faudra dire : cette année.
Non, j'espère que tu es en forme cette année malgré les légers excès d'hier soir et de cette nuit !
Cornus : je sais me tenir, Môssieu ! :-)
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