jeudi 25 avril 2013
Des humains
Encore un! Cet après-midi, le temps était splendide sur l'autoroute. Comment imaginer que l'on se rend à un enterrement? J'ai trouvé sans trop de difficultés cette petite église de la vallée du Gier, au pied des contreforts du Pilat, là où la nature est si belle. Une église sans prétention au milieu de maisons sans prétention. Il y avait foule autour du cercueil pour rendre un dernier hommage à la cousine de ma mère: des gens marqués, comme le sol qu'ils piétinent, par des années, des décennies, des siècles, de travail très dur, dans les mines ou les aciéries, des visages creusés de vieux avant l'âge et dont même les enfants portent les stigmates. Des "gueules" émouvantes d'ouvriers, croyants encore, croyants toujours malgré une vie de souffrance. Des gens chantants, des gens souriants, des humains. Rien que pour cela, je n'ai pas regretté d'avoir fait le déplacement.
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2 commentaires:
C'est drôle ce que tu dis là, parce que j'ai déjà éprouvé des sentiments similaires, notamment lors d'enterrements de gens "simples". On se rappelle d'où on vient. Et puis, il y a cette générosité, cette gentillesse, cette spontanéité, cette simplicité des gens de cette région que l'on ne retrouve pas forcément ailleurs.
Cornus: tu connais, oui, toi aussi. Ce n'est donc pas une impression purement personnelle.
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