Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été enthousiasmé par ce que j'ai vu hier soir. La faute à une grosse fatigue qui m'est tombée dessus ces jours-ci? Celle des innombrables travaux en cours dans les rues ou sur les places, rendant impossible leur illumination (à Bellecour et aux Cordeliers, en particulier)? Ou celle de la perspective de devoir travailler le lendemain? Les lumières m'ont paru chiches cette année, en tout cas celles que j'ai vues, car je n'ai pas eu le courage de traverser la ville de long en large.
Alors voici quelques photos qui parleront d'elles-mêmes et de cette soirée où un bon repas au restaurant chinois nous permit de nous réchauffer et de reprendre des forces.
Rive gauche du Rhône, toujours un peu délaissée par nos édiles.
Place Bellecour: Louis XIV monte en ballon...
Heureusement, ils sont nombreux à le retenir.
Il est encore tôt. La foule commence à s'agglutiner.
Le Théâtre des Célestins, transformé en flipper d'un soir.
La Basilique de Fourvière, dont je n'ai pas réussi à capter les lasers.
Place Sathonay, quelques oiseaux de décembre.
Face à eux, le fusil du Sergent Blandan.
Place de la Comédie, on nous fait les gros yeux.
A l'Opéra, des mélomanes attardés.
Rue de la République, glaçon en formation! Il est temps de rentrer.
3 commentaires:
Rue vendome, il mettait des bougies aux fenêtres. Aprés descente dans les rues pour voir les illuminations. Trés bien les photos. C'est comme si on y était. Bon week end.
Je ne regrette pas énormément de ne pas voir ces "lumières" commerciales. Et je regrette les bougies de mon enfance et les vitrines des commerçants de la ville dévoilées ce soir là. Certains y mettaient en scène des choses pas toujours intéressées. Peut-être que je regrette mon enfance aussi en pensant cela ?
Didier: étrangement, je ne m'en souviens pas. J'étais souvent dehors, à courir les rues...
Cornus: tiens, c'est vrai: le dévoilement des vitrines nouvelles et pleines d'imagination, et désintéressées comme tu le dis, a totalement disparu.
Regretter l'enfance, je ne sais pas. En tout cas, on passe sa vie à la recréer.
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