Tout autre chose que mon précédent article sur musique et cinéma. Du plus sérieux, du plus lourd. Le film d'Eisenstein, Alexandre Nevski (1938), et la musique de Prokofiev. Un film épopée que je mets très haut, en particulier cet extrait concernant la bataille du lac gelé, entre paysans russes et chevaliers teutoniques.
Je l'ai vu très jeune, jamais revu intégralement depuis, mais je me souvenais encore du casque à patte de poulet (restons épique, disons d'aigle) et de la tête de l'évêque lorsque la glace cède sous l'armée. Et puis les mouvements de foule, la beauté des visages russes....
Quant à la musique, quelle splendeur ! Je suis un admirateur inconditionnel de Prokofiev. Quelle modernité, quelle diversité entre les passages joyeux qu'on imaginerait presque dans un film de Chaplin et les passages solennels dignes de cette Iliade de l'est !
Cet extrait car c'est aujourd'hui le soixante-dixième anniversaire de la mort du cinéaste. Je doute fort que l'on en parle ailleurs.
dimanche 11 février 2018
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3 commentaires:
J'aime bien la musique. Le film (du moins l'extrait) est assez étonnant. Les casques sont assez fantasques en effet : la patte de poulet, évidemment et le reste, puisqu'ils ressemblent plus à des seaux en fer galvanisé qu'à autre chose. Les combats à l'épée ou autres ressemblent parfois à une forme de danse. Et l'ennemi est régulièrement tourné en ridicule. Bon, j'ai compris le contexte (stalinien) de la réalisation de ce film...
Je l'ai vu au moins 10 fois !!!!!! La 1ère fois j'étais en 6ème, au ciné-club du lycée,couplé avec Potemkine. Et puis étudié en fac, plan par plan, un vrai bonheur ! Et c'est marrant, dès que j'entends prononcer le titre, la musique arrive dans ma tête.
Et si, si Calyste, on en parle ailleurs, rétrospective Eisenstein à Dz la semaine dernière.
Cornus : oui, tout à fait, une sorte de danse. C'est justement ce que j'aime.
Plume : que ne suis-je breton !!!
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