Il y a un mois environ, je me suis remis à fumer, alors que je m'en passais très bien depuis quatre ou cinq ans. Fatigue, tension nerveuse, je ne sais pas. J'ai commencé à tirer un peu sur celles des autres, puis j'en ai fumé une entière, puis j'ai acheté le premier paquet, en me disant qu'il n'y en aurait pas beaucoup d'autres derrière. Aujourd'hui, le paquet y passe dans la journée. En ce moment-même, en tapant sur le clavier, je suis en train d'en laisser se consumer une dans le cendrier. Certaines me font plaisir, d'autres sont déjà pur geste mécanique, à l'apéritif ou aux récréations par exemple. Les gestes reviennent très vite, comme naturels. A croire que cela reste toujours tapi en soi une fois qu'on y a touché
Lorsque j'ai commencé à courir, je fumais encore. Un jour, je me suis dit que je devais choisir entre ces deux plaisirs, et c'est la course qui a gagné. Peut-être faudrait-il que je reprenne un peu d'exercice physique?
mardi 1 février 2011
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14 commentaires:
Je ne vais certainement pas jouer les pères la morale, je n'ai quand même pas tous les défauts ;) , mais quand même c'est un peu bête. Et puis, je suis mal placé pour te jeter la pierre.
Depuis six mois que j'oscille entre fumeur et non fumeur, je compatis; c'est vraiment plus facile de recommencer que d'arrêter. Je me dis que j'ai des errements temporaire mais que la direction est bonne.
Bon courage le temps venu.
Il serait interessant de cerner plus nettement le déclic qui fait reprendre. Pour moi, c'est moins dur que prévu, pour l'instant. Mais je fume encore en rêve, cette nuit (en rêve) j'ai acheté un paquet de clopes en douce et j'avais très mauvaise conscience...
C'est pire que bête Calyste! C'est dommage! Mais on a toujours d'excellentes raisons de succomber. J'ai moi-même arrêter de fumer il y a dix ans. Mais je sens encore la bête tapie au fond de moi prête à me sauter aux lèvres, à la gorge, aux poumons!
Bon courage!decism
Mais quelle idée, Calyste, quelle idée?!!! Non, vraiment, c'est plus qu'idiot... Tu sais quoi? Ce soir, en rentrant du collège, tu enfiles tes baskets et tu vas courir... Et quand tu verras que tes poumons sont bien réceptifs à la fumée et que tu commences à cracher tes poumons, tu te poses la questions : est-ce intelligent de fumer à nouveau ? Personnellement, j'ai déjà la réponse!!!
J'avais pas compris ton comm chez moi, n'étant pas encore passée ici.
Dommage, oui, mais pas catastrophique si tu contre-attaques de suite, je crois.
Après moultes tentatives, il me reste une stratégie à laquelle je crois encore, mais dur comme fer, c'est le sevrage en compagnie de quelqu'un. Je ne saurais dire exactement pourquoi, mais, en plus de l'effet "saine émulation" je me sens une obligation morale à ne pas flancher. Si tu veux on fait un trio avec Karagar ? Sur le thème plus on est de fous moins on fume...Blague (à tabac) à part, je crois que c'est important de savoir que pas loin de toi il y a quelqu'un que tu connais qui essaie de suivre un chemin que tu connais. Les pas fumeurs ou les anciens fumeurs je les tiens très éloignés de moi dans ces circonstances.
A tous: on verra!
Ah c'est ça, tu veux qu'on t'engueule ?
Eh bien, cela ne serait pas malin, du moins en ce qui me concerne, car je n'ai aucune envie d'aller courir.
Pa malin de m'engueuler, Cornus? Et il faudrait que tu coures pour éviter que je te rattrape?
Il existe autant de façons de rechuter que de méthodes pour arrêter. Après 20ans d'abstinence, même si le risque me semble faible désormais, je ne me considère pas à l'abris. On ne redevient pas un non-fumeur, on reste toujours un ancien fumeur...
(Ok, la vieille relique je l'ai sorti pour la photo mais l'était pas bien loin)
Ben oui piergil j'ai tenu 20 ans sans fumer puis un soir, en boite j'ai piqué une clope dans le paquet d'une copine. Très vite j'ai fumé mon paquet par jour. Un an après je me suis fait violence et j'ai stoppé net à nouveau. Je sais maintenant que cette fois-ci est la bonne. Je n'ai plus aucune nostalgie en voyant les autres fumer.
Je suis passée de 60 chameaux à rien du tout du jour au lendemain. J'ai cessé 12 ans. Et puis un jour, en pleine dépression, j'ai recommencé.
Depuis 4 ans je vis avec un ex-fumeur. J'ai restreint mes endroits enfumés, mais ne peux me résoudre à le faire sur le balcon.
Depuis que ma vie est équilibrée je ne fume pas énormément, d'autant que sur le campus on ne peut fumer que dehors... Je dirais que ma conso est entre 5 et 8, à part pour les soirées entre amis.
Et puis en décembre la grosse bronchite de la mort qui tue. Plus une clope durant 7 semaines. Depuis je fume une ou deux cigarettes de temps en temps. Mais je ne suis toujours pas arrivée à finir le paquet commencer la vieille de ma bronchite.
Je n'ai pas envie de m'arrêter. J'aime cette cigarette au bout de mon fume-cigarette. J'aime regarder sa fumée s'élever lentement dans l'air. J'aime aspirer doucement, ou rageusement selon l'humeur. C'est mon péché mignon et rien ne m'en empêchera... à part la bronchite ;-)
Eh bien, en définitive, je vois qu'il n'y a pas de meilleur moyen d'arrêter de fumer que de ne jamais commencer. Lucky me.
Karreg, "Les pas fumeurs ou les anciens fumeurs je les tiens très éloignés de moi dans ces circonstances." : ah ben c'est gentil pour les non fumeurs accros aux rapports interblogs, ça ! Et ne me réponds pas que la fumée ne filtre pas sur le net, puisque c'est bien d'échange d'impressions, et non de nicotine, qu'il s'agit.
Suis-je bête : elle ne lira probablement jamais cette réplique. C'est triste, hein, mon Calyste ? Ces commentaires qui meurent de leur belle mort. Bah, toi tu liras, c'est déjà ça...
(Enfin j'espère !)
J'adore ton : "A tous : on verra !" laconique. Te bise, mon lapin. Moi, je te ferai pas la morale. Chakinfékomiveu. Et puis, je l'ai déjà dit chez Karagar : tout en détestant l'odeur des cigarettes, j'adore le goût des baisers des fumeurs...... :D
Avec moi, tu serais servi en ce moment....
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