Je suis devant cet écran depuis plus d'une heure. Je lis les autres, j'ai un peu froid. J'ai froid depuis hier. L'ami qui s'en va emporte-t-il avec lui sa chaleur? Simple fatigue, sans doute.
Je ne suis pas resté à m'apitoyer. Je ne suis pas resté seul. Restaurant hier soir et une nouvelle fois les Puces du Canal ce matin. Jean-Claude, Pierre et Frédéric m'ont emmené sur ces chemins de tendresse et J., au téléphone, m'a redit bellement la sienne. En mourant, Amédé efface une partie ancienne de ma vie, dont il était un des derniers témoins. La vie m'a donné aussi d'autres amis, la vie continue, il aimait cette idée. Il me faut maintenant juste un peu de temps pour mettre les choses à la place où elles voudront bien aller.
Hier soir, c'était Chez Pierre, rue Mazenod, dans le troisième. Un restaurant que je connais depuis des années et où je n'étais jamais entré. En bavardant avec l'homme qui s'occupait de la salle, j'ai appris que l'établissement existait depuis 1930 et que lui-même était là depuis vingt ans. Restaurant au décor simple et chaleureux de vieux bouchon lyonnais, servant des plats dans le même registre: simples et savoureux. Pour moi, ce fut gâteau de foies de volaille (encore Amédé) et tête de veau sauce gribiche. Un régal, comme la mousse au chocolat qui suivit. Question calories, un peu chargé sans doute, mais justement, j'avais froid. Et la soirée fut celle qu'il me fallait.
Ce matin, tous les quatre dans ma Kangoo direction Vaulx en Velin. Il faisait meilleur que l'autre fois: une température plus frisquette mais pas de pluie, de sorte que, outre la visite des stands abrités dans l'immense hangar en béton et qui sont tous tenus par des professionnels, nous avons pu aussi nous baguenauder au milieu des expositions à même le sol, d'objets souvent plus modestes, bien que certains soient très beaux. J'ai pris quelques photos et complété ma collection de clichés de chaises dont je compte bien un de ces jours faire un album chez Flickr.
Un objet a particulièrement attiré mon attention. A la fois très beau et très baroque, je ne pouvais pas ne pas le remarquer. Mais qu'est-ce donc? Pierre, qui a toujours réponse à tout, m'a donné une explication. Elle est plausible, mais je voudrais être sûr. Alors, je vous le demande: à votre avis, quel est cet objet représenté sur la photo qui suit? Une bise à celui ou celle qui trouve. Ce n'est pas grand chose, diront certains! Qu'ils attendent de voir pour dire!!
P-S: Je pense qu'à l'origine, un globe de verre devait protéger le tout de la poussière.
dimanche 1 février 2009
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10 commentaires:
Euh...? A tout hasard je dirais : un truc pour que les femmes puissent ranger leurs bijoux piquants, genre broches ou épingles à cheveux ?
(non, c'est pas ça... Tant pis)
Moi je dirais un présentoir à bébé pour sa communion. Il manque les lanières pour l'attacher, mais il y a les photos du parrain et de la marraine.
Je dirais un globe de mariée (effectivement avec un verre posé dessus habituellement). Il manque la statue des mariés sur le coussin.
Il s'agit d'un "bouquet de mariée"
Oui, c'est bien ça: un "bouquet de mariée".
Comme il a le temps d'être fané avant que je trouve le moyen de transfuger les infos fournis par Piergil sur cet objet, je vous conseille de cliquer sur son nom (Piergil) dans le commentaire à côté: vous aurez alors accès à une mine de détails intéressants. Merci, Piergil.
Oh mais ne me fais pas croire qu'on ne peut pas aussi y épingler des bébés le jour de leur baptême !
Non, Christophe, les bébés, pour l'instant, semblent avoir élus domicile dans les poubelles ou les congélateurs!
"élU" suffira. Toutes mes excuses.
Ben la mariée, elle pourra y accrocher ses bijoux, comme ça. Elle trimballera toutes les breloques qu'elle aura pas pu mettre sur elle en ce beau jour.
Les bijoux de famille?
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