Le 4 novembre 1956, les chars entrent dans Budapest afin de réprimer les velléités de liberté de la Hongrie qui, un mois plus tôt, sous la pression de son peuple, a nommé Imre Naguy à la tête de son gouvernement. Le but de cette nomination : mettre en place une démocratie parlementaire et rétablir les libertés fondamentales. Imre proclame la neutralité du
pays et sa sortie du Pacte de Varsovie. Moscou réagit et les troupes de ce Pacte entrent dans le pays pour museler cette opposition.
La répression est sanglante et les
troupes russes tuent entre 200.000 et 300.000 Hongrois.
En
Occident, cette révolte hongroise suscite une grande émotion mais les
gouvernements se gardent d'intervenir contre le Kremlin et laissent le
géant soviétique faire taire la voix de la liberté hongroise.
Trente-trois trois ans plus tard, le 9 novembre 1989, le mur séparant Europe de l'Est et Europe de l'Ouest tombe. Larmes de ne pouvoir aller à Budapest quelques années plus tôt, larmes en écoutant le violoncelle de Rostropovitch, devant la brèche.
Émotion aussi hier devant le film de Costa-Gavras, Amen, dénonçant l'attitude frileuse du Vatican et des démocraties occidentales face à la déportation et à l'extermination des juifs. La scène finale donne envie de vomir.
Ces démocraties occidentales ne font pas mieux aujourd'hui face au "problème" kurde et aux "solutions" trouvées par Poutine et Erdogan.
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2 commentaires:
Maman pleurait en entendant ces nouvelles diffusées par la radio.
Pippo : je ne me souviens pas de l'insurrection hongroise mais je garde la mémoire vive de la chute du mur. D'autant que c'était, à deux jours près, mon anniversaire (37 ans). Une des plus grandes émotions de ma vie.
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