La violence m'a rappelé celle du suicide d'Yvon, que j'avais découvert pendu derrière sa porte. Je ne m'attendais pas à ce que tout cela ressurgisse au bout de cinquante ans. Alors, depuis de début de la semaine, je me démène le plus possible pour avoir une chance de passer une nuit pas trop agitée. Je marche, je roule, je parle. Et demain, ce sera l'enterrement. Du concret. Je préfère à un maelström d'images mentales
Solide, le Potomac ! 😇
RépondreSupprimerIl veut le croire mais parfois, c'el difficile.
SupprimerJe te comprends.
RépondreSupprimerBleck
Je ne suis donc pas un spécimen à part !
SupprimerLe suicide peut être à la limite "compréhensible" dans certains cas, mais dans d'autres, on se sent tellement bête, démuni quand elle frappe des personnes encore jeunes et en bonne santé physique... Ce mois d'avril a été marqué par les 20 ans d'un suicide qui malgré le traumatisme, a marqué des évolutions majeures dans ma vie. Comme quoi, il peut y avoir du positif que l'on ne soupçonne pas au départ... sauf à considérer que ces évolutions majeures auraient eu lieu malgré tout ?
RépondreSupprimerJ'ai du mal à voir du positif là-dedans ...
SupprimerCela fait trois ans que mon ami que j'aimais tant s'est pendu. Et j'ai toujours cette tristesse en pensant à lui et en imaginant sa solitude ce jour là.
RépondreSupprimerJe crois qu'imaginer la solitude de l'autre est ce qu'il y a de plus terrible : nous n'étions pas là quand il l'aurait fallu.
SupprimerCalyste> Je me suis mal expliqué. Une fois l'irréparable arrivé, seules les personnes qui restent en souffrent. Celles qui sont parties n'ont plus besoin de rien (paroles d'athée, sans doute).
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