Racontées en petits chapitres, il s'agit avant tout des différentes campagnes contre les Indiens de la Prairie, autrement dit de l'ouest américain. Un peu répétitif, donc. S'ajoutent à cela ses origines et ses meurtrières chasses aux buffles qui lui valurent son surnom. Sur ce point-là, on en sent en lui aucun remord : il le faisait pour approvisionner en viande les ouvriers travaillant sur le tracé du chemin de fer.
A propos des indiens, il est beaucoup plus nuancé. Bien sûr, ce sont pour lui des sauvages, la plupart s'entre eux au moins, mais il se fit aussi parmi eux de fidèles amis et les derniers chapitres (dont celui sur la mort de Sitting Bull) laissent entrevoir qu'il ne fut pas dupe de la politique des dirigeants de la côte est et de leur volonté absolue de spolier (y compris de manière illicite) les Indiens de leurs territoires ancestraux.
(Ma vie, William Cody. Ed. Jean-Cyrille Godefroy. Trad. de Founi Guiramand.)
A-t-il rencontré Lucky Luke ?
RépondreSupprimerOui, bien sûr, et les Dalton aussi.
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